Ribéry et les Bleus, c’est fini !
Coup de tonnerre chez les Bleus avec l’annonce de la retraite internationale de Franck Ribéry. Après Samir Nasri, le milieu de terrain confie, sur le site du magazine allemand Kicker, son envie de se consacrer à sa famille après 81 sélections et 16 buts.

Quatre jours seulement après l’annonce de Samir Nasri, non retenu par Didier Deschamps pour la Coupe du monde 2014, l’équipe de France ne verra plus non plus Franck Ribéry. Avant le coup d’envoi de la Supercoupe d’Allemagne entre son club, le Bayern Munich, et le Borussia Dortmund, les propos du milieu de terrain tricolore, relatés par le magazine allemand Kicker, viennent mettre un terme à l’aventure de l’ancien Marseillais en Bleu. “Je veux me consacrer davantage à ma famille. Il y a eu des hauts et des bas, mais maintenant le moment est venu pour un nouveau chapitre dans ma vie.”
“Il faut savoir s’arrêter après avoir connu tant de choses. Il est maintenant temps de laisser la place aux jeunes joueurs de talent qui arrivent en équipe de France, ceux que nous avons vu à la Coupe du monde“, précise le footballeur âgé de 31 ans dans une interview que personne ne voyait venir. Si la sortie de Samir Nasri paraissait prévisible au regard de tous les problèmes rencontrés avec les Bleus par le Citizen, et de son statut d’indésirable sous l’ère Deschamps, le choix de “Kaiser Franck” risque d’en étonner plus d’un. Bien évidemment, son absence au Mondial brésilien pour une blessure au dos a pesé lourd dans sa réflexion.
Du 27 mai 2006, date de sa première sélection contre le Mexique, à ce 13 août 2014, Franck Ribéry aura traversé tant d’épreuves et connu tant d’émotions. Son premier but avec la France, en juin 2006 en huitièmes de finale de la Coupe du monde (c. Espagne), restera à jamais gravé dans la mémoire collective… jusqu’à la finale contre l’Italie. Quatre ans plus tard, le natif de Boulogne-sur-Mer faisait partie de la mutinerie de Knysna, en Afrique du Sud, et contribuait à la déchéance des Bleus de Raymond Domenech, sortis sans gloire au premier tour. Adulé par beaucoup, raillé par d’autres, il disputait ensuite l’Euro 2012, sa toute dernière compétition internationale, avant d’être remis en selle par “DD”.