Mercato - Real Madrid : la folle clause libératoire de Camavinga

Auteur d’une très belle saison sous les couleurs du Real Madrid, Eduardo Camavinga va prolonger jusqu’en 2028 dans la capitale espagnole.

Que ce soit en tant que milieu de terrain ou lorsqu’il a dépanné au poste d’arrière-gauche, Eduardo Camavinga a toujours répondu présent cette année avec le Real. Le Français est un pion essentiel de Carlo Ancelotti, qui l’a titularisé à 39 reprises malgré son jeune âge. Après une première saison déjà intéressante l’an dernier, l’ancien Rennais est passé dans une autre dimension.

Des performances qui lui avaient valu les compliments du technicien italien il y a quelques semaines, qui n’avait pas hésité à le comparer à une Ferrari : “Comme tous les jeunes, il progresse. Il profite au maximum de son temps de jeu au poste de latéral gauche pour améliorer ses limites, principalement dues à son très jeune âge. Il doit mûrir son expérience, sa connaissance de l'aspect tactique, car comme je l'ai dit dans une autre conférence de presse, techniquement, il n'a rien à apprendre. Et physiquement, il a le moteur d'une Ferrari, pas d'une Cinquecento“, avait-il déclaré.

Camavinga va prolonger jusqu’en 2028

Le natif de Cabinda va se voir récompenser de ses bonnes performances en signant un nouveau contrat portant jusqu’en 2028 avec la Maison Blanche, avec sans doute une revalorisation salariale à la clé, annonce Marca. Le quotidien espagnol explique aussi que le Real compte blinder son joueur et va fixer une clause libératoire absolument dingue d’un milliard d’euros ! De quoi se protéger d’offre mirobolante venue d'Arabie Saoudite par exemple.

Avec le recrutement de Jude Bellingham pour 100 millions d’euros en provenance du Borussia Dortmund en début de mercato estival, la concurrence sera assez impressionnante au milieu de terrain avec Luka Modric, Toni Kroos, Federico Valverde, Aurélien Tchouaméni et donc Eduardo Camavinga et Jude Bellingham. Les Madrilènes ont de quoi voir venir la saison prochaine et le futur est assuré dans ce secteur de jeu.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.