Mercato - Un ancien coach met en garde l’OM pour Marcelino

En fin de semaine dernière, l'Olympique de Marseille a officialisé l'arrivée de Marcelino en tant que nouveau coach. Le manager espagnol va tenter d'amener sa patte la saison prochaine.

Si l'ancien coach de Bilbao va tenter de construire sur le travail réalisé par Igor Tudor la saison dernière, le technicien de 57 ans ne jouera pas dans le même schéma que son prédécesseur. Dehors le 3-4-2-1 du Croate, place désormais au bon vieux 4-4-2 si cher à l'Espagnol.

Un tel changement de système va obligatoirement conduire à de nombreux changements dans l'effectif. Lors du mercato estival, Pablo Longoria et Javier Ribalta devront trouver des profils capables de s'intégrer dans ce style de jeu. Interrogé par La Provence, Reynald Denoueix s'est confié sur l'arrivée de Marcelino et a lié sa réussite à la capacité des dirigeants à lui trouver des joueurs correspondant à son système.

“Est-ce que les joueurs sont adaptés au 4-4-2 ?”

Son approche me plait, j'aime bien le personnage, son discours, tranche l'ancien entraîneur du FC Nantes et de la Real Sociedad. Dans le foot, rien n'est plus important que le jeu, mais il faut raisonner chronologiquement : d'abord, il y a les joueurs. Il aime jouer en 4-4-2. (…) C'est assez facile à mettre en place, encore faut-il des joueurs aptes pour ce schéma, avoir deux attaquants. C'est déjà bien s'ils récupèrent Kondogbia, il faut des joueurs qui correspondent à sa philosophie. Est-ce que la quinzaine d'éléments qui resteront à Marseille sont capables de jouer en 4-4-2 ? Je suis incapable de le dire.

Selon les dernières rumeurs, en plus de la prolongation d'Alexis Sanchez, l'état-major olympien travaille pour recruter au moins un attaquant supplémentaire. Les noms de Wissam Ben Yedder et de Folarin Balogun sont notamment évoqués. Le passage à quatre défenseurs va également nécessiter une certaine adaptation. En ce sens, l'OM devrait également se pencher sur le recrutement de latéraux.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.