Mercato - OM : les raisons du départ de Kolasinac

En fin de contrat avec l'Olympique de Marseille, Sead Kolasinac va s'engager avec l'Atalanta Bergame pour les deux prochaines saisons. Le défenseur bosnien était l'un des tauliers d'Igor Tudor la saison dernière.

Je me sens bien ici, je me sens à l’aise dans ce club. J’aime beaucoup ce club, j’aime vivre avec ma famille ici, donc on a déjà entamé des discussions. Je me sens bien, on verra dans quelques semaines ce qui se passera.” Même si les déclarations des footballeurs ne sont évidemment pas paroles d'évangile, Sead Kolasinac avait clairement fait part de sa volonté de poursuivre l'aventure dans la cité phocéenne.

Pour autant, quelques semaines plus tard, voilà que l'ancien Gunner est sur le point de s'engager à Bergame, où un contrat de deux années, plus une en option, l'attend chez le cinquième du dernier championnat d'Italie. Les dirigeants olympiens lui reprochent d'ailleurs son silence, puisque le Bosnien n'aurait pas informé Pablo Longoria et Javier Ribalta de sa décision.

L'OM et Kolasinac ne se sont pas entendus sur le salaire

En Serie A, le joueur de 30 ans percevra un salaire de 2 millions d'euros net. C'est justement sur cette question que les négociations ont bloqué, nous apprennent nos confrères de L'Équipe. En effet, les dirigeants olympiens et leur joueur ne sont pas parvenus à s'entendre sur la question salariale pendant plusieurs semaines, ce qui a poussé Kolasinac à privilégier une autre destination pour poursuivre sa carrière. De son côté, l'OM n'a pas souhaité s'aligner sur la proposition de la Dea.

Avec l'arrivée de Marcelino, qui évoluera en 4-4-2, l'état-major olympien devra renforcer son secteur défensif, notamment sur les côtés puisque Nuno Tavares et Issa Kaboré sont retournés respectivement à Arsenal et à Manchester City. Pour l'instant, seul Jonathan Clauss est capable d'évoluer sur le côté de la défense marseillaise, même si certains ont des doutes quant à sa capacité à être aligné dans une défense à quatre.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.