Le second passage de Frank Lampard sur le banc de Chelsea ne restera pas dans les annales. Sous ces ordres, les Blues ont terminé la saison avec un bilan d'une seule victoire, deux nuls et huit défaites.

De bout en bout, la saison des Blues aura été catastrophique et aucun des quatre managers successivement mis en place par la direction n'aura su inverser la tendance. Frank Lampard, le dernier en date, est même celui qui a présenté le pire bilan avec un joli 73% de défaites en deux mois de compétition.

Lors d'un entretien accordé à The Diary of a CEO, le meilleur buteur de l'histoire de Chelsea a tenté d'expliquer cette triste 12ème place en championnat : “Quand je suis arrivé, j’ai pu voir que l’esprit d’équipe et de solidarité n’était pas là, reconnaît le natif de Londres. Ce n’était rien de mal, mais il faut se préparer à l’élite pour devenir l’élite. J’ai vu à l’entraînement que le niveau n’était pas suffisant. Ce n’était pas suffisant pour obtenir un résultat à Brentford ou à domicile ou contre qui que ce soit. Sans parler du Real Madrid.”

“Certains joueurs pensaient d'abord à la fin de saison”

Et l'entraîneur de 45 ans de poursuivre : “Juste après l’élimination où nous n’avons pas réussi à faire front face au Real, nous nous sommes mis dans une position où vous vous demandez pour quoi vous jouer… Et ce n’est pas la norme à Chelsea. Ici nous devrions jouer pour quelque chose, mais nous n’avions rien à jouer. C’est une autre raison pour laquelle la motivation a diminué. J’ai remarqué très rapidement que certains joueurs pensaient d’abord à la fin de la saison et à quoi l’avenir allait ressembler pour eux. Si je suis un joueur qui n’a pas joué depuis sept mois et que je pense à partir dans quatre semaines, je vais probablement avoir du mal à me motiver. Je n’avais pas de baguette magique pour les motiver.”

Depuis le début de l'été, le champion d'Europe 2021 s'est lancé dans un dégraissage massif avec les départs de N'Golo Kanté, Cesar Azpilicueta, Edouard Mendy, Kalidou Koulibaly ou encore Mason Mount et Kai Havertz.