Sampaoli fracassé par un de ses anciens joueurs

Après son départ précipité de l'Olympique de Marseille, Jorge Sampaoli a rebondi au FC Séville, puis à Flamengo. Visiblement, l'Argentin ne s'est pas fait que des amis au Brésil.

Comme on a pu le voir lors de son passage en France, Jorge Sampaoli a un tempérament volcanique sur le bord du terrain. Pour autant, on lui reprochait justement d'en manquer lorsqu'il était sélectionneur de l'Argentine à la Coupe du monde 2018. En effet, “El Pelado” était accusé de laisser tout le pouvoir à Lionel Messi au sein de l'Albiceleste.

À Marseille, ce sont des divergences de point de vue sur le mercato qui l'ont poussé à quitter le navire, le natif de Casilda réclamant des joueurs comme Antoine Griezmann notamment. Il y a quelques mois, il avait également confié avoir voulu recruter Alexis Sanchez et Arturo Vidal : “Je voulais Alexis Sanchez et ArturoVidal à Marseille. J'ai toujours essayé de faire venir Alexis au club et quand j'ai planifié cette saison, il était une priorité pour moi“, avait-il ainsi expliqué.

Sampaoli détruit par Vidal

Si l'Argentin n'a pas pu retrouver Alexis Sanchez, il a, en revanche, pu compter sur Arturo Vidal lors de son arrivée à Flamengo. Une collaboration qui ne semble pas avoir été du goût de l'ancien milieu de terrain de l'Inter Milan. Pour son premier match depuis sa signature à l'Athletico Paranaense, le Chilien n'a pas hésité à s'en prendre directement à Sampaoli, lors d'une interview de fin de match : “Je suis très heureux de jouer, a déclaré Vidal. J'ai toujours été préparé. Je n'ai eu qu'un entraîneur, un perdant qui ne sait pas apprécier les joueurs. Je suis heureux de ne pas être avec lui.

Relancé sur le sujet en conférence de presse, le joueur de 36 ans n'a pas souhaité en dire davantage, expliquant simplement que “Sampaoli est une affaire close.”

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.