L'Olympique de Marseille a passé la seconde dans la deuxième moitié du mois de juillet concernant son mercato et compte déjà six renforts.

Relativement calme lors des premières semaines, l'intersaison olympienne s'est accélérée avec les arrivées successives de Renan Lodi, Pierre-Emerick Aubameyang, Ismaïla Sarr, Iliman Ndiaye, quelques semaines après avoir enregistré la signature de Geoffrey Kondogbia. De quoi constituer un effectif qui, sur le papier, semble avoir gagné en qualité et en quantité.

Interrogé par nos confrères de L'Équipe, Sabri Lamouchi, passé par l'OM lors de la saison 2005-2006, a donné son ressenti sur le mercato marseillais : “Je suis agréablement surpris de voir comment le président Longoria a réussi à recomposer le secteur offensif aussi vite, note l'ancien coach du Stade Rennais. Il y a eu beaucoup de changements et je trouve ce recrutement intéressant, avec Sarr, Aubameyang et Ndiaye. L’équipe a beaucoup de nouveaux atouts, avec de la vitesse, de la profondeur. C’est peut-être ce qui manquait à Tudor la saison dernière.

Lamouchi craint un trop gros turnover

Et l'entraîneur de 51 ans de poursuivre : “L’équipe a belle allure, avec des joueurs qui auront la possibilité de se racheter, comme Sarr qui a connu un passage plus compliqué à Watford après une première saison prometteuse, ou Aubameyang. L’avantage, c’est qu’ils connaissent la L1 et l’exposition d’un club comme l’OM. Avec Ndiaye, ils peuvent occuper les quatre positions de l’attaque, Marcelino aura le choix. C’est audacieux, mais ça peut fonctionner.

https://twitter.com/UniversOM13/status/1686662426123501569

Pour autant, le natif de Lyon met en garde les supporters marseillais qu'un turnover aussi important peut être difficile à gérer pour un entraîneur qui n'a pas beaucoup de temps, comme c'est le cas pour Marcelino : “Si on regarde le mercato de l’OM sans l’œil du supporter, on constate que tout a changé pour la troisième fois de suite. Un entraîneur a besoin d’un minimum de temps pour installer sa philosophie et son équipe, mais il n’y en a plus. Cet été encore moins, compte tenu des échéances proches“, décrit Lamouchi.