OM : la mise en garde de Cissé sur le Panathinaikos

Ce mercredi soir, l’Olympique de Marseille se déplace à Athènes dans le cadre du troisième tour préliminaire de Ligue des Champions.

Pour rejoindre la phase de groupe de la C1, l’OM devra sortir vainqueur de la double confrontation face au Panathinaikos, dauphin du dernier championnat de Grèce, puis se défaire du SC Braga ou du club serbe de Topola, lors du barrage. Un défi que très peu de clubs français sont parvenus à relever lors des dernières campagnes.

Les Phocéens se présentent en Grèce avec une équipe renforcée durant l’été, grâce au travail de Pablo Longoria et Javier Ribalta. La plupart des recrues telles que Pierre-Emerick Aubameyang, Iliman Ndiaye, Renan Lodi, Geoffrey Kondogbia et Ismaïla Sarr devraient d’ailleurs être alignés au coup d’envoi de la rencontre, sur la pelouse du stade Apostolos Nikolaidis. Une ambiance volcanique attend les hommes de Marcelino, comme l’a confié Djibril Cissé, sur les antennes de RMC.

“Une ambiance à la limite de l’acceptable”

Passé par le Pana entre 2009 et 2011, l’ancien international français a côtoyé de près la folie des supporters grecs : “C’est une ambiance à la limite de l’acceptable, avec des bombes agricoles, des fumigènes et des artifices qui, en théorie, n’ont pas leur place dans les tribunes, reconnaît le natif d’Arles. Mais cela fait partie du folklore, c’est ancré dans leur ADN et franchement, pour un joueur, c’est incroyable à vivre.” Durant cette période, Cissé avait brillé avec 55 buts inscrits en 89 matchs toutes compétitions confondues.

Au tour précédent, le Panathinaikos s’est défait du Dnipro et ne devra évidemment pas être sous-estimé par les Olympiens, surtout devant leur bouillant public. Les coéquipiers de Bernard sont habitués aux joutes européennes et ont déjà plusieurs rencontres officielles dans les jambes, à la différence des Marseillais. Le match retour aura lieu le mardi 15 août au stade Vélodrome, à partir de 21h00.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.