OM : Nasri pointe déjà du doigt Marcelino

Pour son premier match officiel de la saison, l’Olympique de Marseille a chuté sur la pelouse du Panathinaïkos, dans le cadre du troisième tour préliminaire de Ligue des Champions.

Les Olympiens sont passés à côté de leur retour à la compétition. Dans un match déjà primordial pour se qualifier en C1, les hommes de Marcelino ont été transparents d’un bout à l’autre de la rencontre, ne se procurant pas la moindre occasion. Logiquement, les coéquipiers de Pierre-Emerick Aubameyang se sont inclinés en Grèce (1-0) et devront refaire leur retard la semaine prochaine au Stade Vélodrome.

Au match retour, les Phocéens seront privés de Geoffrey Kondogbia, exclus à la 65ème minute après un deuxième avertissement. Une absence qui va contraindre le manager espagnol de l’OM à revoir ses plans et probablement aligner Valentin Rongier dans le onze de départ. Pour Samir Nasri, l’ancien coach du FC Valence avait déjà commis une erreur lors de sa composition du match aller.

Nasri questionne les choix défensifs de Marcelino

L’ancien milieu offensif de l’Olympique de Marseille ne comprend pas le choix de l’Espagnol de ne pas titulariser Chancel Mbemba, sans aucun doute le meilleur défenseur de la saison dernière : “On peut m’expliquer pourquoi Mbemba depuis la saison dernière ne joue plus“, a écrit le consultant sur son compte Twitter.

Après la rencontre, l’entraîneur phocéen s’est pourtant montré satisfait de la prestation défensive de son équipe : “Après le carton rouge, on a bien défendu, on a essayé de tenir le coup et on a été plutôt solides, analyse le natif de Villaviciosa. Mais ils ont marqué presque sur leur seule occasion. On va travailler, on va trouver le temps, on sait qu'on doit gagner mardi, chez nous. La solution, c'est récupérer, affronter le prochain match samedi en L1 et savoir que mardi, ça sera tout ou rien.

L’OM tentera de retrouver de la confiance contre le Stade de Reims au Stade Vélodrome, lors de la première journée de Ligue 1.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.