Cette saison, Warren Zaïre-Emery pourrait prendre du grade et disposer d'un temps de jeu plus important. Le départ programmé de Marco Verratti pourrait notamment libérer une place au milieu de terrain.

Rares sont les titis parisiens qui parviennent à gagner leur place dans la rotation du club francilien depuis le début de l'ère qatari. Même si son temps de jeu a été limité sous les ordres de Christophe Galtier la saison dernière, Zaïre-Emery a tout de même disputé 33 rencontres toutes compétitions confondues sous la tunique du Paris Saint-Germain. Naturellement, le natif de Montreuil espère passer un cap cette année.

Pour cela, le joueur de 17 ans ne lésine pas sur le travail, qui lui a d'ailleurs valu d'être affublé d'un surnom assez révélateur par le reste du vestiaire : “le robot”. Lors d'un entretien accordé à nos confrères du Parisien, Warren Zaïre-Emery a d'ailleurs abordé le sujet.

“Je suis toujours en train de travailler”

C'est vrai que l'on m'appelle ‘le robot', confirme le milieu de terrain. Je suis toujours en train de travailler, c’est dans ma personnalité. Je suis tout le temps en salle, avec les kinés ou tout seul. Je fais mes étirements, de la muscu, les abdos… Je le fais parce que j’en ai envie et je pense que ça va payer. Si je travaille plus que les autres, je me dis que je vais mieux réussir.

Il a également expliqué que plusieurs cadres du vestiaire avaient joué les mentors : “Je pense à Presnel Kimpembe ou, la saison passée, à Sergio Ramos. Il était là pour tout le monde. Il a eu une carrière exceptionnelle, on ne pouvait qu’écouter ses conseils. En ce moment, Marquinhos me parle beaucoup. Il insiste pour que je regarde ce qui se passe autour de moi sur le terrain, et me parle de Thiago Motta, qui lui transmettait des conseils à l’époque. Il lui disait qu’il fallait compter les joueurs autour de lui : par exemple s’il y a six joueurs à ta droite, ça veut dire qu’il n’en reste que quatre de l’autre côté… J’essaye de l’appliquer, bien regarder, prendre l’information. Cela va venir avec le temps.