Mercato - OM : une légende de L1 évoque le cas Sanchez

Après une très belle année sous la tunique de l'Olympique de Marseille, Alexis Sanchez a décidé de ne pas prolonger son contrat dans la cité phocéenne.

Pour sa première sortie sur la pelouse du Panathinaïkos en milieu de semaine, les hommes de Marcelino ont manqué d'inspiration offensivement, malgré la titularisation des recrues comme Pierre-Emerick Aubameyang, Iliman Ndiaye ou encore Ismaïla Sarr sur le front de l'attaque. La présence d'Alexis Sanchez n'aurait sans doute pas été de trop pour apporter le danger devant.

Face à Reims ce samedi après-midi, les Olympiens devront montrer un autre visage devant leur public, surtout sur le plan offensif. Interrogé sur cette rencontre, l'ancien rémois et toujours détenteur du record de buts en Ligue 1, Delio Onnis, s'est confié sur le départ du Chilien.

“Le départ de Sanchez est une perte fondamentale”

Le départ de Sanchez est une perte fondamentale pour Marseille, estime l'homme aux 299 dans le championnat de France. Les supporters se lassent de terminer troisièmes, quatrièmes, cinquièmes… Ils veulent un titre, c’était aussi l’objectif d’Alexis Sanchez. Les supporters de l’OM veulent gagner la Ligue 1, c’est un public très exigeant. J’ai été surpris par la saison de Sanchez à Marseille, je ne pensais pas qu’il ferait une si belle saison. Je ne le voyais plus aussi motivé, mais au fil de la saison, je l’ai vu très impliqué dans l’équipe. Il a montré qu’il pouvait encore performer dans les meilleurs championnats européens. Il a le physique pour effectuer encore une ou deux saisons en pleine forme.

Avec l'arrivée d'Aubameyang, l'OM s'est doté d'un autre profil, davantage axé sur la prise de profondeur. Le Gabonais aurait fort à faire pour réussir à faire oublier le Chilien dans la cité phocéenne. La saison dernière, El Niño Maravilla avait inscrit 18 buts et délivré 3 passes décisives en 44 matchs toutes compétitions confondues.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.