Javier Tebas s’est pris à Manchester City après la rencontre disputée contre le FC Séville en finale de la Super Coupe d’Europe. Le dirigeant espagnol a mis en avant l’exemple montré par les Andalous.
Mercredi soir, Manchester City s'est imposé aux tirs au but face au FC Séville en finale de la Super Coupe d’Europe. Les Espagnols ont ouvert le score grâce à Youssef En-Nesyri (25e), tandis que Cole Palmer (63e) a permis aux Anglais d’égaliser. Les Citizens se sont finalement imposés aux tirs au but (5-4), ce qui n’a pas vraiment plu à Javier Tebas.
« Un modèle de football marqué par le déficit et l'excès »
Le président de LaLiga a salué l’exemplarité du FC Séville sur les réseaux sociaux. « Le message du FC Séville ces derniers jours face aux oiseaux de mauvais augure est impressionnant. La pérennité, le travail et la compétitivité de votre ligue se montrent avec force face à un modèle de football marqué par le déficit et l'excès. Félicitations et merci pour l'excellente image que vous avez offerte ! », a-t-il écrit sur Twitter.
El mensaje del @SevillaFC en estos días de agoreros es espectacular. La sostenibilidad, el trabajo y la competitividad de tu liga dan la cara con fuerza ante un modelo de fútbol de déficit y derroche ¡Enhorabuena y gracias por la enorme imagen que habéis dado!
— Javier Tebas Medrano (@Tebasjavier) August 16, 2023
Javier Tebas est fermement opposé aux « clubs États », comme il les nomme, notamment le PSG, Newcastle et Manchester City, qui représentent respectivement le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Pour rappel, le patron du football espagnol a récemment porté plainte contre le PSG devant la Commission européenne. Celle-ci vise à mettre fin au financement du club parisien, qu'il considère comme une « grave distorsion du marché intérieur de l’Union Européenne ». LaLiga espère ainsi prévenir les futurs dérèglements du marché.
Cet été, les clubs présentant le plus gros déficit lors du mercato sont Arsenal (-200 millions d’euros), Manchester United (- 154 millions d’euros) et le Real Madrid (-126 millions d’euros). Aucun d’eux n’est détenu par un fonds d’investissement lié à un État. La mise en œuvre progressive du nouveau fair-play financier européen pourrait limiter les disparités entre les clubs.