Une ancienne star de l’OM a des doutes sur Marcelino

Après seulement quelques semaines à la tête de l'Olympique de Marseille, Marcelino a déjà connu un premier échec avec cette élimination au troisième tour préliminaire de Ligue des Champions.

Dans la cité phocéenne, il vaut mieux qu'un nouvel entraîneur ne tarde pas trop à obtenir des résultats s'il veut obtenir l'adhésion des supporters. Igor Tudor en sait quelque chose. La saison dernière, le technicien croate avait été hué par une partie du stade Vélodrome avant même le coup d'envoi de la première journée de Ligue 1.

L'accueil réservé à Marcelino a été plus classique, mais le manager espagnol ne devra pas enchaîner avec une nouvelle contre-performance face à Brest ce week-end, sous risque de voir descendre quelques sifflets des travées. L'ancien coach de l'Athletic Bilbao a évidemment besoin de temps pour mettre sa philosophie de jeu en place, mais à Marseille, le temps est souvent compté. Pour Samir Nasri, il est encore difficile de savoir s'il parviendra à dompter l'environnement marseillais.

“C'est un très bon entraîneur, mais…”

C'est un bon coach, je l'ai connu en Espagne, explique l'ancien Petit Prince de Marseille dans le Canal Football Club. Il a fait ses preuves à Villarreal et à Bilbao. Après, il faut voir s'il est de taille pour l'environnement marseillais. C'est un très bon entraîneur, mais c'est particulier Marseille. Il faut qu'il dégage un peu plus, parce que sa posture, je la trouve un petit peu… Il subit un peu ? Oui, j'ai l'impression.

L'effectif du natif de Villaviciosa n'est pas encore au complet, puisque Pablo Longoria et Javier Ribalta souhaitent encore signer au moins un latéral droit. D'après les informations obtenues par RMC ce lundi, la direction est actuellement en discussion avec un ailier gauche percutant également. Alors que le mercato ferme ses portes dans dix jours, deux nouveaux renforts pourraient débarquer sur la Canebière.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.