LOSC : Létang fracasse son groupe après la déroute à Lorient

Ce dimanche, le LOSC a coulé sur la pelouse de Lorient (4-1). Les Dogues ont notamment encaissé deux buts dans les dix premières minutes.

Après un début de championnat relativement intéressant avec un nul sur la pelouse de l'OGC Nice (1-1) et une victoire face au FC Nantes (2-0), Lille a subi la loi des Merlus dans le cadre de la troisième journée de Ligue 1. Une performance décevante de la part des Dogues, cueillis à froid avec deux buts coup sur coup de Laurent Abergel (9ème) et Julien Ponceau (10ème).

Il n'en fallait pas plus au président Lillois Olivier Létang pour passer un savon à ses joueurs au micro de Canal+. Le dirigeant a notamment pesté contre le début de match de l'équipe.

“Maintenant, il faut la fermer et gagner des matchs”

Je pense qu’il ne faut pas faire de grandes théories, explique Olivier Létang. Quand on est prévenu, qu’on le sait, que le capitaine le répète dans le vestiaire avant le match en disant ‘attention à notre entame de match, ils vont venir nous chercher’ et qu’au bout de dix minutes de jeu, vous êtes menés 2-0 en donnant en plus les buts en plus, vous vous sabordez. Après, on peut faire toutes les théories du monde, mais lorsque l’on se saborde comme ça, contre une équipe qui, on le sait, joue avec un bloc très bas avant de procéder en contre, c’est difficile de marquer des buts. On s’est sabordé tout seul. Je pense qu’aujourd’hui il ne faut pas parler.

Et le président lillois de conclure : “On a déjà eu un avertissement jeudi contre Rijeka. Aujourd’hui, on a reçu une claque. Je n’ai pas vu nos valeurs, nos valeurs de combat, de férocité. Il faut se taire, la fermer et maintenant, il faut gagner des matchs.

Le LOSC tentera de rebondir dès ce jeudi, sur la pelouse du club croate, avant de recevoir Montpellier pour le compte de la quatrième journée.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.