Mercato - Échange de défenseurs entre l’OM et Lorient !

Disposant de bonnes relations, l'Olympique de Marseille et le FC Lorient sont tombés d'accord pour renforcer leur défense centrale respective.

La défense centrale. Il s'agissait du seul secteur dans lequel Pablo Longoria et Javier Ribalta n'avaient pas encore recruté durant cette intersaison. Après avoir remis à neuf le secteur offensif avec les arrivées de Pierre-Emerick Aubameyang, Iliman Ndiaye, Joaquin Correa et Ismaïla Sarr, remodelé le poste de latéral (Renan Lodi et Amir Murillo), et apporté du sang neuf au milieu (Geoffrey Kondogbia), l'OM a décidé d'ajouter un nouveau profil à son arrière-garde.

L'heureux élu se nomme Bamo Meïté, pour lequel les Phocéens discutent depuis quelques jours. Auteur d'une belle saison avec le FC Lorient la saison dernière, l'Ivoirien a gagné ses jalons de titulaire au sein de la défense des Merlus. Âgé de 22 ans, le joueur dispose d'un bel avenir devant lui. Pour parvenir à un accord, l'OM a accepté de lâcher le prometteur Isaak Touré, dans le cadre d'un transfert sec.

Chassé-croisé entre Isaak Touré et Bamo Meïté

D'après les informations de RMC, les deux formations sont parvenues à un accord en fin de journée pour un échange entre Bamo Meïté et Isaak Touré. Les deux joueurs vont signer un contrat de cinq ans dans leur nouvelle équipe respective et viennent de passer leur visite médicale. Le média précise que Pablo Longoria a inclus une priorité de rachat pour l'ancien Havrais dans le deal.

Selon toute vraisemblance, aucun des clubs n'a déboursé le moindre euro dans le deal. Si l'on s'en tient aux valeurs marchandes des deux joueurs à l'instant T, c'est Lorient qui réalise la bonne opération puisque Transfermarkt évalue Isaak Touré à 6 millions d'euros, alors que Bamo Meïté n'est valorisé qu'à 2,5 millions.

L'ancien Havrais est promis à une place de titulaire dans l'arrière-garde lorientaise, alors que le natif de Kani ne devrait être que la quatrième rotation derrière Samuel Gigot, Chancel Mbemba et Leonardo Balerdi dans la cité phocéenne.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.