Barça : Lewandowski dénonce l’arbitrage en Liga

En marge du déplacement à Osasuna avec le FC Barcelone, Robert Lewandowski n'a pas hésité à s'en prendre aux arbitres du championnat espagnol. Le buteur polonais a la critique facile ces derniers jours.

Il y a quelques jours, l'ancien attaquant du Bayern Munich, auteur d'un but en trois rencontres de Liga, n'avait pas hésité à tenir Xavi pour responsable de la timidité offensive de l'équipe catalane depuis le début de la saison : “Lors des deux derniers matchs, je n’ai pas eu beaucoup d’occasions, je n’ai pas reçu beaucoup de ballons, donc parfois, j'ai dû créer mes occasions. Parfois, nous ne jouons pas avec suffisamment de joueurs offensifs, je n’ai pas de soutien“, avait-il notamment déclaré.

La nouvelle cible de Robert Lewandowski ? Les arbitres du championnat espagnol, qu'il taxe carrément de “tuer le jeu“. Le natif de Varsovie estime que les hommes en noir donnent trop souvent l'avantage à la défense sur certaines situations de jeu.

“Les arbitres espagnols tuent le championnat”

La Liga n’est pas assez attractive offensivement, lance l'attaquant de 35 ans. Les arbitres tuent la Liga. Dans certaines situations, ils vous autorisent trop de choses en défense. Si je fais une faute, il y a une interprétation différente et un carton jaune pour ‘qu’il n’y est pas de problèmes’. Ce n’est pas normal. La Liga ne veut pas promouvoir le jeu offensif. Elle n’est ni offensive ni attrayante pour cette raison. Les arbitres espagnols tuent le championnat. C’est étrange, car les arbitres semblent savoir qu’il y a une équipe qui ne veut pas jouer au football, ils se jettent, font semblant, provoquent et commettent des fautes.

Une sortie pour le moins surprenante de la part de Lewandowski. C'est un joueur en tout cas agacé qui mène l'attaque des Blaugranas en ce début de saison, peut-être frustré par ses premiers matchs moyens. Ce dimanche soir, le Barça devra en tout cas s'imposer pour ne pas laisser filer le Real Madrid en tête de la Liga.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.