Mercato - Barça : la mise au point de Xavi sur Joao Félix

Dans les dernières heures du mercato, le FC Barcelone s'est attaché les services de Joao Félix. Le Portugais arrive en prêt, sans option d'achat, en provenance de l'Atlético Madrid.

Depuis le début de l'intersaison, l'attaquant portugais n'a qu'un désir : rejoindre la Catalogne. Cette signature a mis du temps à se dessiner, mais Joao Félix a finalement obtenu gain de cause. Au moment de sa signature, il a fait part de sa joie d'avoir été recruté par son club de cœur : “Depuis que je suis enfant, jouer pour le Barça était l'un de mes objectifs. Je suis très heureux d'être ici. J'espère que ce sera la meilleure année de ma vie.” D'autant plus que l'ancien de Chelsea a accepté de diviser son salaire par deux pour renforcer l'effectif blaugrana.

Si le joueur était l'une des cibles prioritaires du président Joan Laporta, plusieurs rumeurs évoquaient le fait que Xavi n'était pas forcément favorable à une arrivée du Portugais. Une information qu'a souhaité démentir l'ancien milieu de terrain en conférence de presse.

“Tout dépendra de son rendement”

Posture de façade ou pas, l'entraîneur barcelonais assure que Joao Félix peut beaucoup apporter à son équipe : “Il convient à tout le monde, pas seulement au président, rectifie Xavi. C'est un talent naturel, un joueur rapide qui peut jouer à gauche, à l'intérieur… Il peut s'adapter aux trois postes devant. Il nous aidera énormément comme Cancelo. Une philosophie différente de l'Atletico Madrid ? Je ne veux pas parler de sa situation là-bas. On lui donnera toute l'affection et l'aide pour qu'il se sente bien. Il a un talent extraordinaire. Tout dépendra de son rendement, mais on pense qu'il peut beaucoup nous apporter. Je suis enthousiaste.

Depuis une grosse saison, l'attaquant de 23 ans est en perte de vitesse. Son prêt à Chelsea s'est avéré difficile dans une équipe à la dérive et l'Atlético ne semble plus compter sur lui. Sur la pelouse d'Osasuna, le Portugais a disputé ses premières minutes avec le Barça (1-2).

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.