Une star allemande tacle ses propres supporters

Terre d’accueil de l’Euro 2024, l’Allemagne ne devra se contenter que de matchs amicaux jusqu’au mois de juin prochain.

Après avoir réalisé une première moitié d’éliminatoires parfaite avec cinq succès en autant de rencontres, dont le dernier glané face à l’Irlande (2-0), l’équipe de France disputera un match amical chez le voisin allemand pour clôturer cette parenthèse internationale. Les Bleus restent sur six matchs consécutifs sans défaite face à la Nationalmannschaft, soit neuf ans d’invincibilité.

Les hommes d’Hansi Flick ont connu des premiers mois très compliqués après avoir été sortis dès la phase de poule de la Coupe du monde au Qatar après une défaite initiale face au Japon (1-2). Les semaines qui ont suivi n’ont été guère plus reluisantes puisque l’Allemagne reste sur quatre défaites lors des cinq dernières rencontres amicales, dont une dernière correction à domicile face au Japon ce samedi (1-4). Dans cette période difficile, Kai Havertz a déploré le manque de soutien du public allemand.

“Nous étions vraiment seuls”

Pour le nouveau joueur d’Arsenal, les supporters ne jouent pas leur rôle, et ce, déjà avant la Coupe du monde : “Tout le monde aurait dû remarquer, même avant la Coupe du Monde, que nous n’avions pas autant de soutien dans le pays, note l’ancien attaquant de Chelsea. Bien sûr, il y avait d’autres raisons, mais d’un point de vue football, nous n’avions pas de soutien. Nous étions vraiment seuls. Quand on a vu l’appui dont disposaient les autres nations de la part de leurs supporters, je me suis dit que cela manquait un peu chez nous.

Auteur d’un début de saison assez insipide avec les Gunners, Kai Havertz ne se fera pas que des amis chez les supporters allemands avec cette sortie. Présent en sélection depuis 2018, le natif d’Aix-la-Chapelle compte 37 apparitions et 12 buts sous les couleurs de l’Allemagne. Pour rappel, Olivier Giroud, sorti sur blessure face à l’Irlande, a été contraint de déclarer forfait pour cette rencontre amicale qui se disputera ce mardi.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.