OM : Longoria raconte l’enfer vécu par Tudor

Au cours de son long entretien chez nos confrères de La Provence, Pablo Longoria est notamment revenu sur le passage d'Igor Tudor sur le banc de l'Olympique de Marseille la saison dernière.

Avant Marcelino, c'est son prédécesseur, Igor Tudor, qui a subi la foudre des supporters marseillais. Avant même que le technicien croate ne dispute le moindre match officiel, son nom a été conspué par une partie du Vélodrome. La qualité du jeu proposé par l'OM, loué par l'ensemble des observateurs, n'y changera rien : l'ancien défenseur de la Juventus est pris en grippe par le public phocéen durant toute la saison.

Une situation qui conduira à la démission de Tudor en fin de saison, épuisé par l'année qui vient de s'écouler durant laquelle il a été tant malmené. Selon les dires de Pablo Longoria, il n'y a pas qu'à l'extérieur du club que l'on poussait pour faire partir le Croate, comme il l'a confié à La Provence.

“Des gens ont appelé Jorge Sampaoli pour revenir”

Ce qu’Igor a subi, je ne le souhaite pas à mon pire ennemi, lance le président de l'OM. Il s’est retrouvé dans un club où tout le monde était contre lui : à l’intérieur et à l’extérieur. Beaucoup de monde s’organisait pour faire monter la tension contre lui. Des gens ont appelé Jorge Sampaoli pour revenir, d’autres ont demandé de donner le pouvoir aux joueurs. Il y a eu des appels aux groupes de supporters pour faire partir le coach. Quand je suis rentré à Marseille, je sentais que la pré-saison ressemblait à la 37e journée du championnat, où tu joues ta vie. Ça, ce n’est pas normal. Et, encore, je n’ai pas vu venir la situation. Ça, ce n’est pas normal. Ce n’est pas du football.

Pablo Longoria a également confirmé qu'il ne quitterait pas son poste de président. Les recherches pour trouver le successeur de Marcelino vont donc être lancées.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.