Real Madrid : Ancelotti charge ses joueurs après le derby

Ce dimanche, l'Atlético Madrid a mis fin à la série d'invincibilité du Real Madrid lors du derby madrilène (3-1). Antoine Griezmann a inscrit le deuxième but des Colchoneros.

Les Merengues n'ont pas pu enchaîner une sixième victoire consécutive en Liga. Pris à la gorge d'entrée avec un but d'Alvaro Morata dès la quatrième minute de jeu, les hommes de Carlo Ancelotti ont subi la loi de l'Atlético et ont, par la même occasion, cédé leur fauteuil de leader au FC Barcelone à l'issue de cette sixième journée de Liga.

Après le coup de sifflet final, le coach madrilène Carlo Ancelotti était évidemment loin d'être satisfait par la prestation de son équipe : “Le système n’a pas changé, on ressort avec un losange, comme toujours, explique le natif de Reggiolo. Mais nous n’avons pas bien commencé, nous n’avons pas bien défendu. Et quand ils mènent 2-0… ils ont déjà joué le match qu’ils voulaient. Les buts, c'est du copié collé.

La défense en prend pour son grade

Avant de poursuivre et de faire son auto-critique : “Les défenseurs centraux ne se sont pas bien placés dans la surface. Mais le fait que l’Atleti soit l’une des équipes qui défend le mieux en Espagne fait aussi une différence. Ils sont forts dans les duels, ce n’est pas évident de trouver des espaces. Il y a eu un manque d’efficacité de l’extérieur, mais je maintiens qu’aujourd’hui le problème était défensif et non offensif. Moi aussi, je pense que j’aurais pu faire mieux. Évidemment, lorsque l’équipe ne fonctionne pas, c’est ma responsabilité. Mais j’ai un dos très solide pour faire face aux critiques.

Durant cette rencontre, Antoine Griezmann, buteur, a reçu un hommage de la part du public. Hommage qui l'a évidemment touché, comme il l'a confié en zone mixte : “J'ai failli verser deux ou trois larmes, reconnaît le Français. Alors, j'ai pris des forces et j'ai pensé à autre chose. Comme je l'ai dit, je sais que je n'ai pas été à la hauteur ces derniers temps, je savais que j'allais tout donner sur le terrain pour entendre à nouveau les supporters chanter.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.