Opposé à Reims ce dimanche, l'OL s'est incliné 2-0 à l'extérieur. Le club rhodanien est la lanterne rouge de Ligue 1, avec aucune victoire en championnat depuis le début de la saison.
Le coach de l'OL, Fabio Grosso, n'a pas voulu voir tout en noir après la prestation lyonnaise : “On est abattus. C'est une situation difficile à laquelle on n'est pas habitués. On ne lâche rien. J'ai vu des choses positives. (…) Au début, on a fait jeu égal, avec une équipe qui est en confiance. Et après, sur le terrain, ça se voit qu'on est faibles dans la tête. (…) Je continue à y croire. On se crée des occasions, mais on fait des cadeaux. On doit essayer de grandir au niveau mental, physique, technique”.
“Ce sont des conneries”
Anthony Lopes, lui, est apparu plus préoccupé : “Le coach a raison, on est malades. On est plus que malades. On n'a pas le médicament qu'il faut pour inverser la tendance… L'équipe est sous l'eau.” Le Portugais, qui confie que le groupe ne doit pas être dégoûté de sa “prestation” après avoir notamment “tiré au but”, affirme que personne ne va lâcher. Tout en démentant sur Prime Video les rumeurs sur un gang faisant régner la terreur dans le vestiaire : “Ce sont des conneries. (…) Quand l'équipe est sous l'eau, il ne faut pas pousser l'équipe. Cela ne sert à rien de nous pousser, car on ne peut pas tomber plus bas. Il faut aider à relever la tête”.
Anthony Lopes : « Ce sont des conneries. Les principales personnes se disent amoureuses de l’OL, mais quand il y a le feu, on n’enfonce pas à pleine main l’équipe comme ça.
Cela ne sert à rien de nous pousser plus car on ne peut pas tomber plus bas. Il faut aider à relever la… pic.twitter.com/mC3PSqIxny
— Actu Ligue 1 (@ActuL1_) October 1, 2023
“C'est dur, vraiment dur”
Corentin Tolisso s'est de son côté dit “touché”, en tant que “supporter de l'OL” : “C'est dur, vraiment dur, on n'a pas le droit d'être là où on est. (…) Je n'ai jamais vu l'OL dans une telle position. Et être joueur dans l'équipe qui est dans cette situation, ça me fait plus que mal, on est dans une situation plus que critique.” L'ancien du Bayern Munich, tancé par ses partenaires dans le vestiaire à cause de son niveau de jeu, demande par contre du temps : “Je sais que c'est dur à entendre, mais il reste beaucoup de matchs. Je sais que les supporters sont plus que déçus. À nous, dans le vestiaire, de se dire les choses, de travailler dur”.
18ᵉ de Ligue 1 après 7 journées, l'OL a en effet du boulot pour se redresser, alors que l'Olympico face à l'OM se profile à la fin du mois (29 octobre).