OM : Harit sait pourquoi Aubameyang marque aussi peu

Titulaire à la pointe de l'attaque de l'Olympique de Marseille, Pierre-Emerick Aubameyang est toujours à la recherche de son premier but en Ligue 1. Face aux médias, Amine Harit a donné une explication sur les difficultés rencontrées par le Gabonais.

Auteur de quatre buts sur la scène européenne, Pierre-Emerick Aubameyang n'a pas encore débloqué son compteur en championnat et son manque d'efficacité est pointé du doigt. Certains militent même pour que l'ancien joueur de Chelsea et du FC Barcelone regagne le banc de touche pour que Vitinha, recruté à prix d'or l'hiver dernier, prenne sa place dans le onze de départ de Gennaro Gattuso.

À plusieurs reprises, le joueur de 34 ans a été publiquement défendu par son entraîneur ou ses partenaires et semble garder la confiance du groupe. Interrogé sur la forme actuelle du Gabonais en conférence de presse, Amine Harit a estimé que si l'avant-centre ne parvenait pas à marquer, c'est avant tout parce qu'il n'était pas servi dans de bonnes conditions jusqu'à présent.

“Quand il va avoir des ballons, il va mettre des buts”

C’est un très grand joueur, ses statistiques et ses clubs parlent pour lui, c’est un top mec en dehors des terrains, a expliqué le milieu offensif de l'OM. Il a peu été servi sur les matches de championnat, c’est un joueur qui a besoin de soutien, de ballons dans la surface. Quand il va avoir des ballons, il va en mettre des buts. Je n’ai aucun doute sur Aubameyang.

L'attaquant marseillais, censé prendre la relève d'Alexis Sanchez, est pour l'instant un gros ton en dessous de l'international chilien, qui avait davantage la faculté de participer au jeu. Même si le profil de Pierre-Emerick Aubameyang est différent, le Gabonais souffre pour l'instant de la comparaison. Marquer son premier but dimanche lors de la réception du Havre lui ferait sans doute du bien.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.