PSG : Riolo pointe du doigt l’attitude de Luis Enrique

Après deux matchs assez pauvres à Clermont et sur la pelouse de Newcastle, le Paris Saint-Germain et Luis Enrique ont réagi en s'imposant à Rennes en clôture de la 8ème journée de Ligue 1.

Vivement critiqué pour avoir mis en place un schéma de jeu très offensif face au Magpies en milieu de semaine, Luis Enrique est revenu à quelque chose de plus classique au Roazhon Park avec un onze de départ aligné dans un 4-3-3 pour défier les Bretons. Une tactique qui a payé puisque le PSG s'est imposé sans trembler dimanche soir (3-1).

Au fil des semaines et après quelques contre-performances, le manager espagnol a, semble-t-il, perdu un peu de crédit dernièrement. Il a également perdu ses nerfs à plusieurs reprises face aux médias, encore ce dimanche face à Alexandre Ruiz. Dans l'After Foot, Daniel Riolo a justement pointé le comportement de Luis Enrique face à la presse.

“Il a une espèce de haine sur son visage”

S'il continue comme ça, il va falloir qu'il gagne vraiment beaucoup de matchs pour qu'on ne se soucie pas de sa personne à lui, juge le journaliste sur RMC. Si le PSG gagne, il n'y aura pas de problème, les supporters diront : ‘On s'en fout d'avoir un coach qui ne veut pas partager avec nous ses émotions, dire ce qu'il ressent ou comment il veut construire son équipe.' Ça fait aussi partie du partage. Il ne parle pas aux journalistes. Les entraîneurs parlent, racontent, on disait à quel point on aimait ça de Sampaoli, de Bielsa ou de Mourinho dans un autre genre même s'il est super relou, il dit beaucoup de choses aussi. Il y a plein d'entraineurs qui parlent. C'est un peu bête.

Avant d'aller encore plus loin : “On voit bien, il a une espèce de haine sur le visage, il veut se lever et s'en aller, c'est un peu pénible d'autant que le PSG, dans son recrutement d'entraîneur, il y avait une colonne très importante qui était ‘communication'. Je ne sais pas quelle note il a eu dans cette colonne, mais elle ne devait pas être haute.” Des déclarations qui arriveront sans doute aux oreilles du principal intéressé.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.