Victime d'un jet de pétard lors de la rencontre de Ligue 1 entre Montpellier et Clermont (4-2) dimanche, Mory Diaw est sorti du silence 24 heures après les faits. Sur Instagram, le Sénégalais a pris la parole et a donné quelques informations sur son état de santé.
Ce fut malheureusement l'une des images les plus marquantes de cette huitième journée de Ligue 1. Alors que la rencontre entre le Montpellier Hérault Sporting Club et le Clermont Foot était proche de se conclure, le gardien auvergnat a été la victime d'une agression inacceptable. Un individu a en effet jeté un pétard à quelques centimètres de Mory Diaw. Visiblement touché par la déflagration, le Sénégalais s'est écroulé, forçant les médecins du CF63 à intervenir.
An unfortunate ending to the Montpellier vs Clermont match 😔
The match has been abandoned after goalkeeper Mory Diaw was stunned by a firework thrown from the crowd. The Senegalese goalkeeper had to be stretched off. pic.twitter.com/LMbmSPz32q
— Football is Life (@futball_is_life) October 8, 2023
Le portier de 30 ans a ensuite été évacué sur une civière alors que l'auteur des faits a été interpellé par les forces de l'ordre. Le match a lui été suspendu. Ce geste inacceptable a évidemment provoqué l'indignation des Clermontais mais également du club héraultais. Le CF63 tout comme le MHSC ont rapidement porté plainte contre l'individu à l'origine du jet de pétard.
Mory Diaw sort du silence
La commission de Discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) se prononcera dans les jours à venir sur les suites de cette triste affaire. En attendant, Mory Diaw s'est exprimé sur les réseaux sociaux plusieurs heures après l'incident. Sur Instagram, le gardien sénégalais a tenu à rassurer ses soutiens tout en condamnant l'agression dont il a été victime.
“Difficile de trouver les mots au lendemain de ces événements. Après les nombreux messages que j'ai reçus, je tiens surtout à vous rassurer. Je vais bien et les examens réalisés ce matin me permettent de partir en sélection pour défendre les couleurs de mon pays. Je reste extrêmement choqué de l'agression que j'ai subie hier. Je ne fais pas du football pour avoir peur sur un terrain. Je fais ce métier, car jouer au foot est ce que j’aime le plus au monde. Ce genre de comportement n’a pas sa place dans un stade”, a ainsi déploré le natif de Poissy (Yvelines) sur son compte personnel.
