La correction reçue face au FC Barcelone en 2017 lors du match retour au Camp Nou (6-1) en Ligue des Champions est sans doute le plus gros échec du Paris Saint-Germain version Qatar. Et ce n’est pas Marco Verratti qui dira le contraire.

Avant de signer au PSG, Luis Enrique a joué un sacré mauvais tour au club francilien, puisque le coach espagnol était sur le banc du Barça lors de la fameuse remontada en 2017. Vainqueur 4-0 du match aller au Parc des Princes, les joueurs d’Unaï Emery s’étaient ensuite effondrés en Catalogne (6-1), pas vraiment aidé non plus par l’arbitre du match, Deniz Aytekin.

Cette défaite est l’un des plus gros traumatismes pour les supporters parisiens, mais également pour les joueurs présents sur la pelouse. C’est le cas de Marco Verratti, qui s’est remémoré ces souvenirs douloureux dans un entretien accordé à nos confrères de L’Équipe.

“J’ai beaucoup souffert des grosses défaites”

À l’époque, certains joueurs avaient été pointés du doigt pour leur manque d’attachement au maillot parisien : “Je pense qu’on ne digère jamais un truc comme ça, estime le milieu de terrain italien. C’est tellement inimaginable. Après avoir vécu ça, tu te dis : je ferai tout pour que ça n’arrive plus jamais. Mais le foot est joli aussi pour ça. Si tu regardes les choses de l’autre côté, c’est un truc de ouf. Je pense que c’était le destin. J’ai beaucoup souffert des grosses défaites. Quand les gens disent : il prend son argent, il s’en fiche, demain il ira au resto, mais ça faisait mal. Comme si tu perds un être cher, tu te réveilles la nuit, tu ne sais pas ce que tu as, tu es si triste. Ces moments-là te font comprendre aussi que tu tiens vraiment à un club.”

Les deux années qui ont suivies, le Paris Saint-Germain avait également chuté dès les huitièmes de finale, en 2018 face au Real Madrid et de manière plus surprenante en 2019 face à Manchester United, alors que les joueurs de la capitale s’étaient pourtant imposés 2-0 à l’aller.