Jérôme Rothen a rebondi aux mots forts du milieu de l'équipe de France et du Real Madrid, Aurélien Tchouaméni, sur le calendrier de plus en plus contraignant.
Présent jeudi devant les médias avant le match de la France aux Pays-Bas, comptant pour les éliminatoires du championnat d'Europe 2024, Aurélien Tchouaméni s'est lâché sur le calendrier imposant subi par les joueurs. “Évidemment qu'on joue trop de matchs, c'est une surprise pour personne. Aujourd'hui c'est rare d'avoir une semaine à un seul match. Ça se matérialise par des blessures, ce sont aux instances et aux joueurs de taper du poing sur la table, on a l'impression que ça ne va pas s'arranger avec de nouvelles compétitions. Il faut faire quelque chose. Quand c'est trop ça devient un problème.”
“On ne s'est jamais plaint”
Légitime ou pas, le coup de gueule de l'ex-Monégasque a fait réagir un certain Jérôme Rothen. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ex-milieu offensif du Paris Saint-Germain ne comprend pas la sortie du Rouennais. “Vous voulez moins de matchs ? Eh bien vous allez toucher moins d'argent”, prévient l'homme de 45 ans à RMC Sport. Jérôme Rothen regrette que les stars actuelles ne soient pas prêtes à jouer autant que par le passé.
“Et ça, ça va poser problème à certains. C'est bien de rappeler que certains joueurs enchaînent les matchs, en sélection, en Coupe d'Europe… mais c'est bien aussi de rappeler le football d'antan, dont j'ai fait partie. Il y a 20 ans, si j'avais été titulaire indiscutable comme un Antoine Griezmann en équipe de France, j'aurais fait plus de matchs que lui. Le rythme infernal, ça fait des années que ça dure, on y a goûté et on ne s'est jamais plaint.”
Jérôme Rothen pense que les joueurs gaspillent de l'énergie en dehors des pelouses et de la compétition. “Mais aujourd'hui, vu que les joueurs s'éparpillent partout… la fatigue, ce n'est pas que sur les matchs. D'habitude, je défends les joueurs. Mais là, je vais taper sur Aurélien Tchouaméni. Si tu te consacres juste à ton métier, tu es payé pour ça, pour être bon sur le terrain, te préparer…”