Quelques semaines avant de s'engager à l'Olympique Lyonnais, Fabio Grosso a été contacté par les dirigeants de l'Olympique de Marseille. Pablo Longoria et Javier Ribalta avaient finalement jeté leur dévolu sur Marcelino.

Ce n'est pas un secret, Fabio Grosso était un temps courtisé par les dirigeants phocéens, sensibles à son excellent travail réalisé du côté de Frosinone en Serie B. Le champion du monde 2006 figurait sur la short list de l'état-major marseillais pour succéder à Igor Tudor, mais son profil n'a finalement pas été retenu par Pablo Longoria et son bras droit Javier Ribalta.

Lors d'un entretien accordé au Progrès, Fabio Grosso est revenu sur ses contacts avec l'OM, avant de décider, un peu plus tard, de répondre favorablement à l'intérêt des Gones. “J’ai bien discuté avec les dirigeants de l’OM, mais ils ont changé d’idée, confie l'ancien latéral gauche. Je pensais attendre une ouverture dans un club à dix matchs de la fin, pour construire ensuite, mais l’OL m’a fait cette proposition avec beaucoup de matchs encore à jouer. C’était une proposition extraordinaire car le futur ici peut être extraordinaire.

Grosso interpelle encore Cherki

Actuel 17ème de Ligue 1 et toujours dans l'attente d'une première victoire avec l'OL, Fabio Grosso cherche la bonne formule. Le technicien italien dispose de bons joueurs dans son effectif, dont Rayan Cherki, auteur d'une excellente performance avec les Bleuets il y a quelques jours.

Conscient de ses qualités, son coach l'a exhorté a s'inscrire davantage dans le collectif : “Je connais bien les qualités de mes joueurs, affirme-t-il. Pour certains, il suffit de 10 ou 15 secondes pour savoir. Mais il y a la petite différence entre avoir ces qualités pour jouer au ballon, et avoir ces qualités pour devenir un footballeur de haut niveau. Cela semble une petite différence, mais elle est grande, si on parle de Rayan, qui a des qualités incroyables. Mais il doit les utiliser avec ses coéquipiers pour être décisif avec notre équipe. Il faut être à la disposition de ses coéquipiers. Je ne demanderai jamais à un attaquant de jouer arrière, mais je demanderai tout le temps à un attaquant d’aider les milieux, les défenseurs.

Le message a, semble-t-il, du mal à passer.