Depuis qu'il a quitté l'Olympique de Marseille, Marcelino enchaîne les interviews. Chez nos confrères espagnols de AS, le technicien ibérique est revenu sur les critiques dont il a fait l'objet dans l'Hexagone.

Malgré qu'il soit ami avec Pablo Longoria, Marcelino ne se prive pas pour s'en prendre à la gestion de l'OM, depuis qu'il a décidé de faire ses valises le mois dernier. Lors d'un entretien accordé à AS, il a pointé du doigt le manque de stabilité au sein du club : “Les faits sont là. Il y a un changement constant d’entraîneurs et de joueurs, juge le natif de Villaviciosa. Les entraîneurs ne restent pas en place plus d’un an. Il est clair que quelque chose peut être amélioré. Il est impossible de générer un projet solide et gagnant. On peut gagner une compétition parce que c’est le football, mais un titre ne suffira pas pour s’établir dans le football européen parce qu'il faut pour cela des projets à long terme.”

Des propos qui semblent cibler directement la politique sportive de Pablo Longoria. Dans la suite de cet entretien, Marcelino en a profité pour régler ses comptes avec la presse française, et notamment certains journalistes de RMC comme Jérôme Rothen ou Christophe Dugarry, particulièrement critiques durant son passage dans la cité phocéenne.

“Des personnes intelligentes, d'autres moins intelligentes”

“Je n'ai même pas eu le temps de m'en rendre compte, plaisante-t-il d'abord. Comme partout, il y a des personnes intelligentes et des personnes moins intelligentes. Ces dernières se veulent drôles, mais deviennent irrespectueuses.”

La réponse de Jérôme Rothen ne s'est pas fait attendre, ce dernier lui reprochant d'être parti trop vite : “Pour entraîner un club comme l'OM, il faut des corones, comme on dit en espagnol. Tu dois faire preuve de sagesse et rester dans ta bulle. Il n'a pas su le faire“, a lancé le consultant sur les ondes de RMC.

D'ici quelques jours, Marcelino devrait avoir terminé sa tournée des médias espagnols et (enfin) tourner la page de son court passage à Marseille.