Nice leader réaliste, les trois minutes fatales de Balerdi… Les Tops-Flops de Nice-OM
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Le derby de la Méditerranée entre l'OGC Nice et l'OM a souri au club azuréen (1-0), ce samedi soir, dans un match globalement terne et qui s'est légèrement animé en deuxième période. L'entrant Evann Guessand a donné l'avantage aux siens, alors que Leonardo Balerdi a laissé ses partenaires à 10, le tout à la 78ᵉ. Nice prend la première place de L1, quand l'OM n'avance pas (7ᵉ).
Les Tops de Nice-OM
Un réalisme niçois à toute épreuve
C'est un OGC Nice aux deux visages que nous avons observés, ce soir, face à un Marseille qui n'a pas été bien payé sur l'ensemble de la rencontre. Particulièrement gêné en première mi-temps sur ses sorties de balles, l'équipe de Francesco Farioli ne s'est signalé qu'en transition offensive, grâce au facilitateur Morgan Sanson, mais sans se créer de réelles occasions – 4 tirs, 0 cadré, 0.12 xG (chances de but). Voyant son équipe incapable de sortir de son camp, le coach italien a demandé aux siens d'aller plus vite vers l'avant, dès le début de la seconde mi-temps, en accélérant la relance et en responsabilisant les latéraux dans le jeu. Résultat, l'OGCN a eu un peu plus d'opportunités – 6 tirs, 2 cadrés, dont le but -, et a moins subi le pressing phocéen, même si cela a coïncidé, en réaction, avec les meilleures opportunités marseillaises, dont le poteau de Pierre-Emerick Aubameyang à la 72ᵉ sur un ballon en profondeur. Discret, Terem Moffi a laissé sa place à Evann Guessant, qui a conclu de la tête sur un centre de Jérémie Boga (78e). Sur l'ensemble du match, la victoire n'est pas nécessairement méritée – 50 % de possession, 0.71 xG contre 0,96 pour l'OM – mais le réalisme niçois a fait la différence, pour que l'équipe d'INEOS chipe la place de leader au PSG.
Nice, défense d'entrer
Encore une fois, l'OGC Nice a gardé sa cage inviolée en Ligue 1. Certes, les Marseillais n'ont pas été bien dangereux ce samedi soir, tout en l'étant toutefois plus que les Azuréens – 0,96 chance de but contre 0,71 -, mais l'équipe de Francesco Farioli a pour elle sa capacité de résilience, en subissant le jeu adverse – c'était manifeste en première période – sans laisser beaucoup d'opportunités, grâce à une charnière centrale particulièrement solide. Jean-Clair Todibo a contré une frappe, en taclant 7 fois, quand Dante, moins véloce mais très malin, a été averti intelligemment sur un début de contre marseillais qui aurait pu mener à un but, en première mi-temps. Parfois en difficulté dans son dos – 72e en particulier, pour un poteau de l'OM -, Nice s'est replié après son but, tout en laissant peu de chances avant, pour une victoire au forceps. Leader du championnat, Nice a pris 4 buts en 10 rencontres. Qui dit mieux ?
Les Flops de Nice-OM
Balerdi, les trois minutes fatales
Leonardo Balerdi est encore perçu comme un jeune joueur. Mais, à 24 ans et après trois ans à l'OM, l'Argentin peut-il être excusé pour sa jeunesse, après son cinquième rouge à l'OM ? Pourtant solide défensivement lors des 60 premières minutes de jeu – 6 duels remportés sur 8 -, l'ancien joueur du Borussia Dortmund, auteur d'interventions viriles mais correctes, et rarement dominé par le déménageur Terem Moffi, a finalement laissé ses partenaires à dix, en sortant de son match en trois minutes. Averti d'un jaune à la 75ᵉ par l'arbitre Rudy Buquet, après une provocation verbale et une intimidation physique envers le tout juste entrant Evann Guessand, Leonardo Balerdi a frôlé le deuxième avertissement sur une intervention ratée dans la foulée (76ᵉ), puis a finalement pris le carton mérité pour un tampon en retard sur Rosario, sur l'action suivante, à la 78ᵉ. Sur le coup-franc provoqué, à l'entrée de la surface, l'OM a subi la double peine, en étant puni d'une tête d'Evan Guessant (1-0). La défaite ne repose pas sur les seules épaules de Leonardo Balerdi, mais l'Argentin a été particulièrement décisif pour la provoquer.
Clauss, la douloureuse trêve
Après 170 minutes de jeu lors de la trêve internationale, pour son retour en équipe de France, Jonathan Clauss, meilleur Marseillais depuis le début de la saison, n'a été que l'ombre de lui-même à l'Allianz Arena, ce samedi soir. Techniquement très imprécis – 10 pertes de balles après 39 ballons touchés en 1e mi-temps, record des 45 premières minutes -, avec des passes offensives envoyés régulièrement dans le mauvais tempo ou en sortie de but, l'ancien Lensois s'est de surcroît fait une frayeur en perdant ses appuis sur un contre niçois et en faisant craindre la blessure musculaire, ce qui a forcé son remplacement à la mi-temps. Grâce à un OM dominateur territorialement, le numéro 7 n'a pas coûté de but ni d'actions très dangereuses à son équipe, et son adversaire direct, Jérémie Boga, discret dans le jeu, mais passeur décisif (78ᵉ), lui a fait peu de mal. Mais c'était la soirée idéale pour passer sur le côté droit.