L'Olympique de Marseille et son président Pablo Longoria sont cités sur une affaire judiciaire de l'autre côté des Alpes, en Italie.

Outre ses relations compliquées avec des supporters de son propre club, le président espagnol du 8ᵉ de Ligue 1 va-t-il avoir des ennuis avec la justice italienne ou française, dans les prochaines semaines ? Dans son édition du week-end, France Football a mené l'enquête, en allant interroger les hommes de la justice italienne, qui ont monté l'affaire des plus-values de la Juventus Turin.

En 2021, le club français a vendu Marley Aké à la formation transalpine, en échange de Franco Tongya, dans une “opération miroir”, puisque l'attaquant de 22 ans, aujourd'hui en prêt à l'Udinese, et le milieu italien, désormais chez les Danois d'Odense, qui l'ont prêté à Chypre (AEK Larnaca), ont coûté tous les deux 8 millions d'euros.

Une opération intéresse la justice italienne

On impute à la Juventus Turin 22 mouvements litigieux sur le marché des transferts, dont cette opération avec l'OM, il y a deux ans. Le hic, pour Marseille, c'est la proximité visible de Pablo Longoria avec la formation italienne. L'Espagnol de 37 ans a en effet travaillé de 2015 à 2018 chez le 3ᵉ de Serie A, et est resté proche de Fabio Paratici, dirigeant depuis suspendu 30 mois par la FIFA. Ce qui aurait pu favoriser une sur-évaluation de la valeur de Franco Tongya et Marley Aké.

À l'heure actuelle, néanmoins, la justice italienne n'a transmis aucun dossier à son homologue français. La justice du pays ne s'intéresse pas (encore ?) à l'OM, ni à Pablo Longoria.

La réponse de l'OM

Interrogé par France Football, le club phocéen a réagi fermement aux allégations : “Ce transfert a bien eu lieu et est bien enregistré dans nos comptes, sans plus-value fictive, ni échange d'argent”. La formation marseillaise se défend dans les médias, avant de devoir, peut-être, le faire devant la justice.

À noter qu'un autre club français est cité dans l'affaire : Amiens. L'opération Rafael Bandeira-Félix Nzouango est dans le viseur.