Comme attendu, Fabio Grosso s'est présenté assez tendu devant les médias ce vendredi à 48 heures du déplacement sur la pelouse de l'Olympique de Marseille dans le cadre de la 10e journée de Ligue 1.

En pleine crise, l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais n'a pas échappé à des questions sur les révélations de Jérôme Rothen cette semaine sur RMC, laissant penser à l'existence d'une “taupe” dans le vestiaire des Gones. “Le vestiaire, c'est le lieu où on construit notre futur. C'est difficile de construire, alors si on se met en danger, ce n'est pas bon. À la fin de la réunion, j'ai pensé que ce n'était pas fondamental de faire un entraînement en plus de ça. Mais le plus important était de se dire les choses, et on est allés de l'avant (…) Pour moi, le vestiaire est quelque chose de sacré. Les choses du vestiaire, ça ne doit pas sortir. Je n'aime pas faire du théâtre, j'aime faire mon travail au maximum de mes capacités”, a assuré le coach italien.

 

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“Les joueurs ont compris…”

Lanterne rouge de Ligue 1 sans aucune victoire après neuf rencontres (trois matchs nuls, six défaites), l'Olympique Lyonnais traverse une crise majeure et devra faire preuve de courage et d'abnégation pour sortir de cette situation extrêmement délicate. “Les joueurs ont compris, moi j'ai compris, tout le monde a compris ce qu'il faut faire. On va de l'avant, en essayant d'améliorer les choses”, a insisté le technicien des Gones.

Déjà sur un siège éjectable ?

Nommé il y a un peu plus d'un mois sur le banc, Grosso serait déjà menacé à en croire les informations du Progrès, qui croit savoir que le technicien de 45 ans n'a plus que deux rencontres pour redresser la barre. “Je sais que ce travail est toujours en danger. C'est déjà arrivé par le passé. Je suis conscient qu'il faut travailler pour mettre en place des choses (…) Je sais aussi que je travaille avec beaucoup de passion. Les gens qui travaillent avec moi peuvent le dire. Je suis content de ça”, a-t-il conclu.