La conférence de presse de Luis Enrique, samedi, a été marquée par une étonnante scène entre l'entraîneur du Paris Saint-Germain et les journalistes français.

Attendu dimanche sur le terrain du Stade Brestois, pour le compte de la 10e journée de Ligue 1, quatre jours après une victoire contre le Milan AC en Ligue des champions (3-0), le Paris Saint-Germain se sait scruté de très près par les médias français. Les performances du club de la capitale ne cessent d'être analysées en long, en large et en travers par les journalistes.

“Ils ne sont que trois parce qu'ils sont avec nous”

Luis Enrique leur rend très souvent la pareille. L'entraîneur espagnol se montre régulièrement hostile envers les médias. Ce samedi, une scène surprenante s'est tenue avant le point presse de l'ancien sélectionneur de la Roja. Au moment de son arrivée dans la salle dédiée au jeu des questions-réponses, le successeur sur le banc de Christophe Galtier n'a pas hésité à tacler les rares journalistes français présents devant lui, s'étonnant de s'installer face à un auditoire clairsemé.

“Mon Dieu, ce sont les seuls journalistes restants. Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce que c'est tout ça ? Quelle tristesse ! Je suis désolé ! Non, ils ne sont que trois parce qu'ils sont avec nous, eux. Je pensais que les journalistes français étaient plus costauds”, a lâché hilare le manager de 53 ans, avant d'entamer avec davantage de sérieux sa conférence de presse.

Luis Enrique n'aura pas mis bien longtemps avant de comprendre que le contexte parisien pouvait être lourd à supporter, même pour un entraîneur de son pedigree habitué aux grands rendez-vous. Avant la venue de Strasbourg le weekend dernier, l'Espagnol faisait une mise au point sur sa relation considérée comme délicate avec les médias. Un rapport forcément à géométrie variable, grandement lié au niveau de jeu affiché par les Franciliens en Ligue des champions.