De retour au stade Vélodrome pour la première fois depuis quelques années, certains supporters lyonnais du groupe Mezza Lyon ont été coupables d'actes racistes envers leurs homologues marseillais.

Décidément, rien n'allait dans cet avant-match entre l'Olympique de Marseille et l'OL dimanche soir. Sur les coups de 19h, plusieurs “supporters” de l'OM ont caillassé le bus des visiteurs, blessant Fabio Grosso au visage et empêchant par la suite la rencontre d'avoir lieu. “Jouer au football est devenu un métier dangereux“, a notamment écrit l'ailier de l'OL Jeffinho après l'incident.

Des actes qui ont privé 65 000 personnes et plusieurs centaines de milliers de téléspectateurs d'une rencontre attendue. Dans le stade Vélodrome, environ 600 supporters lyonnais avaient fait le déplacement pour la rencontre, une première après des années d'interdictions de déplacement. Malheureusement, certains se sont illustrés avec une “intelligence rare”. Des membres du groupe Mezza Lyon, connu pour ses penchants d'extrême droite, ont effectué des saluts nazis, réalisé des imitations de singes et ont montré leur passeport à leurs homologues marseillais.

“Le club a demandé les vidéos pour identifier les auteurs”

À la connaissance de ces actes, l'Olympique Lyonnais a réagi par l'intermédiaire d'un communiqué : “L’OL condamne fermement les inacceptables comportements racistes d'individus dans le parcage dimanche. Le club a demandé les vidéos pour identifier les auteurs de tout acte contraire à loi, mais aussi contraire à ses valeurs, et rappelle sa volonté de les éloigner des tribunes“, peut-on notamment lire.

Désormais, la justice et les instances du football français devront prendre les décisions qui s'imposent contre les différents fauteurs de trouble. Sur les ondes de RMC, Daniel Riolo a estimé qu'un nouveau cap avait été franchi : “La société française est malade. Le foot est un reflet de ce qu’il se passe dans la société. On ne peut pas énumérer les incidents, car cela prendrait trop de temps. Cette guirlande a explosé hier, car on a franchi un cap. Un entraîneur a été touché, il a terminé le visage en sang. Ça pourrait être un guet-apens.“