Alors que Marcelino a démissionné de son poste en raison des menaces de certains groupes de supporters, le manager espagnol a réagi aux incidents entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais.

Entraîneur de l'Olympique de Marseille durant quelques semaines à peine, Marcelino avait décidé de quitter la cité phocéenne après la fameuse réunion entre les leaders de groupes de supporters et la direction, lors de laquelle cette dernière avait été menacée. “La situation instable d'aujourd'hui indique clairement que le projet sportif pour lequel nous avons été recrutés ne peut être mené à bien. Les volontés d'intimidation et les attaques personnelles dont le président et son comité directeur ont été la cible lundi, alors que le championnat n'en est qu'à sa 5e journée, laissent augurer des lendemains incertains au cours desquels les conditions de travail ne sont pas les plus appropriées pour exercer notre profession avec sécurité“, avait expliqué l'ancien coach de Bilbao suite à son départ.

Les événements survenus en marge du coup d'envoi de l'Olympico n'ont fait que renforcer sa conviction que le club olympien ne peut grandir avec de tels supporters.

“L'évolution est rendue difficile par les Ultras”

“Ça m'attriste de voir de telles images, a confié le technicien espagnol à Onda Cero. La grandeur d'un club comme Marseille se retrouve assombrie par ces actes de vandalisme. L'évolution du club est rendue difficile par les ultras.”

Avant de revenir sur la fin de son passage à l'OM : “En tant qu'entraîneur, je n'ai pas ressenti de peur ni reçu de menaces. Pas comme mes supérieurs, qui ont été menacés dans leur bureau. Ce qui ne devrait pas arriver dans un club qui se veut sérieux. Je ne considère pas les dirigeants m'ont laissé tomber. Les gens ont certaines obligations et doivent correspondre à ce que les supérieurs demandent.”

Les décisions de la LFP devraient être connues dans les prochains jours.