De passage devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale ce jeudi, Didier Deschamps a également évoqué la gestion du cas Karim Benzema durant la Coupe du monde 2022 au Qatar.

Le forfait de Karim Benzema trois jours avant le premier match de l'équipe de France au Qatar avait fait couler beaucoup d'encre. Celui qui était l'attaquant du Real Madrid à l'époque avait quitté le rassemblement presque en secret et sans que des explications claires ne soit données par le joueur. Plus tard, Benzema s'était même fendu d'un “Mais quelle audace” sur les réseaux sociaux, en réponse à la justification de Didier Deschamps sur son forfait. À ce jour, KB9 ne s'est d'ailleurs toujours pas exprimé à ce sujet.

Le sélectionneur des Bleus de son côté, a répondu aux questions de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les dysfonctionnements au sein des fédérations sportives ce jeudi. Le cas de l'ex-lyonnais a été mis sur la table : “Mes choix sont des choix sportifs, a rappelé Didier Deschamps. Je veux bien qu’on rentre dans le détail, mais je ne sais pas si c’est l’endroit pour refaire l’histoire de ce qui s’est passé à Doha lors de la Coupe du monde. Je me suis exprimé et vous avez repris certains de mes propos. Oui, dans chaque situation, il n’y a qu’une vérité, mais il y a plusieurs versions. Je ne vais pas vous amener des éléments pour vous confirmer que ce que j’ai pu dire est la vérité. Mais c’est factuel.

“Si vous voulez, je peux vous donner des échanges de SMS”

Et le double champion du monde de poursuivre : “J’ai dit ce qui s’était passé. La situation s’est passée exactement comme ça. Si vous voulez plus de détails, je peux vous donner des échanges de SMS. Je ne pense pas que ça fera avancer les choses. Pour votre information, si vous ne le savez pas, je suis en procédure contre un journaliste qui s’est permis d’affirmer des choses. La procédure est en cours, on verra bien, la justice rendra son verdict. Je n’ai pas à inventer des histoires. À quelle personne vous allez accorder du crédit entre ce que vous pouvez lire ou entendre et ce qui s’est réellement passé ? Je ne suis pas là pour faire rire. Je dis ce qui s’est passé. Ayant une procédure en cours, je ne peux pas me permettre de donner des éléments détaillés”, a-t-il expliqué à la commission d'enquête.

Il sera évidemment difficile de se faire un avis tant que le principal intéressé n'aura pas donné sa version.