Chelsea : la sortie lunaire de Fernandez sur le niveau des Blues

Auteur d’une saison 2022-2023 très décevante, Chelsea ne parvient toujours pas à redresser la  barre. Les hommes de Mauricio Pochettino pointent à la 12ème place de Premier League.

Malgré les centaines de millions d’euros investis depuis un an et demi, la mayonnaise ne prend pas du côté de Chelsea. Depuis mi-août, l’écurie londonienne n’a glané que trois succès en championnat, dont deux face à des équipes relégables (Luton Town et Burnley) et compte déjà dix points de retard sur les places européennes et quinze sur la tête.

Pas aidés par les blessures depuis le début de la saison, les Blues devraient malgré tout être plus performants. Il y a quelques jours, Mauricio Pochettino pointait du doigt le gros turnover durant l’été pour expliquer les piètres résultats : “En ce moment, je pense que nous sommes une jeune équipe, une jeune équipe signifie qu'il y a eu trop de changements pendant l'été en raison des circonstances et nous souffrons’ a lancé l’ex-coach du Paris Saint-Germain.

Enzo Fernandez étonnamment optimiste

Chelsea a beau être quasiment éliminée de la course à la Ligue des Champions, le milieu de terrain Enzo Fernandez annonce que ce groupe deviendra l’un des meilleurs d’Angleterre, tout simplement : “Je pense qu'on va devenir l'une des meilleures équipes de Premier League, estime le champion du monde 2022. Je ne sais pas quand, pas maintenant. Mais je pense qu'avec un travail intensif on le fera, on y arrivera.

Une deuxième saison blanche ferait tout de même tache pour Chelsea, habitué à jouer les premiers rôles depuis une vingtaine d’années et qui n’a jamais autant dépensé que depuis l’arrivée du nouveau propriétaire Todd Boehly.

Lundi soir, les coéquipiers de Raheem Sterling auront fort à faire sur la pelouse du leader, Tottenham, toujours invaincu après dix rencontres. Les Blues ont malgré tout une chance de décrocher un trophée cette saison puisqu’ils sont qualifiés pour les quarts de finale de la Carabao Cup.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.