Mercato - Le Havre : “Si ce n’était pas l’OM…”, l’aveu d’André Ayew

À la surprise générale, Le Havre a annoncé la signature d'André Ayew, passé par l'Olympique de Marseille entre 2007 et 2015. Le Ghanéen était sans contrat depuis son départ de Nottingham Forest.

Huit ans après avoir quitté la Ligue 1, André Ayew, qui a laissé de très bons souvenirs dans la cité phocéenne, fait son grand retour dans le championnat de France. Le milieu de terrain s'est laissé tenté par le projet du promu havrais, qui réalise un excellent début de saison sous la houlette de Luka Elsner. Les Normands occupent actuellement la 6ème place et comptent quinze points après 12 journées. Ces derniers sont d'ailleurs passés tout proches de faire tomber Monaco samedi soir, mais Samuel Grandsir a raté son pénalty dans le temps additionnel.

En marge de la réception de l'ASM, André Ayew a été présenté au public.  L'occasion pour lui de revenir sur son choix au micro de Canal+.

“Je me dis que j'ai fait le bon choix”

Je voulais rentrer en France, révèle l'ancien joueur de Swansea. J’ai eu des opportunités. Mais si ce n’était pas l’OM, je n’allais pas regarder beaucoup d’endroits. Ici, il y a le projet, le coach, l’ambition, Mathieu Bodmer, le staff… On discutait depuis un bon moment. J’ai analysé leurs matchs et quand je vois l’ambiance, je me dis que j’ai fait le bon choix. J’ai hâte.

Après la rencontre, Luka Elsner s'est également exprimé sur l'arrivée de son nouveau renfort : “Il est d’une vraie richesse footballistique, c’est un grand passionné, confie le coach français. Il va beaucoup nous apporter, y compris dans la manière d’aider les jeunes à franchir les paliers. C’est une marque d’ambition du club. On veut tirer vers le haut constamment et André avait vraiment envie de venir. C’est une belle fierté de travailler avec ce genre de joueur. Je n’y vois que du positif, c’est le Père Noël qui passe un peu plus tôt.

À 33 ans, André Ayew en a encore sous le capot.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.