Après une saison 2022-2023 assez spectaculaire, la Ligue 1 affiche en ce moment un visage pas franchement emballant. Ce constat n'a d'ailleurs pas échappé à Thierry Henry. En conférence de presse, le sélectionneur des Bleuets a mis en avant le manque de buts sur les pelouses de l'Hexagone. 

Ce dimanche 12 novembre, la Ligue 1 nous proposait en guise de conclusion un choc entre Lens et Marseille. Mais alors que les dernières confrontations entre Nordistes et Provençaux nous avaient offert des matchs passionnants, c'est un bien triste spectacle auquel ont eu le droit les spectateurs qui s'étaient pressés au stade Félix-Bollaert. Si Jonathan Gradit est venu délivrer le peuple Sang et Or (1-0) en toute fin de rencontre, les deux équipes se sont surtout fait remarquer par un festival d'erreurs techniques.

L'intensité a également manqué, une qualité qui faisait pourtant la force de ces deux cadors de la Ligue 1 durant l'exercice 2022-2023. Ce match est hélas loin d'être un cas isolé en Ligue 1 ces temps-ci. Alors que le championnat de France semblait avoir progressé ces dernières années, le football tricolore paraît retomber dans ses travers.

Le constat de Thierry Henry sur la Ligue 1

Interrogé sur le sujet en conférence de presse, Thierry Henry a pour preuve mis en avant le nombre de buts plutôt faibles inscrits par les attaquants de L1 au cours des semaines passées : “Il y a eu 12 buts (soit 1,5 but par matchs) ce week-end et 13 (soit 1,4 but par match) le week-end d'avant”.

Refusant cependant de simplement citer ces chiffres, l'ancien consultant d'Amazon Prime a par la suite tenter d'apporter une explication à ce constat implacable. Selon le champion du monde 98, la peur de la descente alors que la L1 est passée de 20 à 18 équipes expliquerait la frilosité de certaines formations : “ Il y a eu pas mal de matches à risques aussi ce week-end, comme Clermont-Lorient (1-0) et Metz-Nantes (3-1), les équipes ne veulent pas s'ouvrir car tu joues ton concurrent direct. En haut comme en bas du tableau mais surtout en bas”. Le retour à 18, une fausse bonne idée ?