Un peu plus de quinze jours après les incidents survenus en marge de la rencontre entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais, Pablo Longoria s'est longuement exprimé sur la violence qui gangrène le football depuis quelques années.

La semaine dernière, la Commission de discipline de la LFP a décidé de faire rejouer la rencontre à Marseille, avec du public, ce qui n'a évidemment pas été du goût de l'OL, qui n'envisageait pas de retourner en Provence de sitôt après que Fabio Grosso ait été sérieusement blessé.

Interrogé par RMC, Pablo Longoria s'est exprimé sur le sujet, refusant de rentrer dans une guerre entre les deux clubs : “Ce qui s’est passé c’est inacceptable. C’est quelque chose qui a encore dépassé beaucoup de limites. Mais c’est une discussion qu’on ne peut pas personnaliser en une bataille entre l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais, car cela serait rester dans des batailles inutiles“, explique le dirigeant espagnol.

“Que tout le monde prenne ses responsabilités”

Avant de poursuivre : “C’est pour ça que je considère qu’à chaque fois qu’il y a un incident dans le monde du football français, quelle que soit la ville ou quelle que soit l’équipe, j’en souffre comme si c’était à Marseille ou à l’Olympique de Marseille, confie Pablo Longoria.  On a trop de problèmes liés à la violence et à la sécurité dans les stades. Il faut que tout le monde prenne ses responsabilités. Il faut que quelqu’un émerge avec un leadership très fort pour régler ce type de problèmes. C’est un problème important pour tous les clubs. Ce n’est pas une bataille entre l’OM et l’OL, c’est une bataille que l’on doit mener tous les clubs ensemble (…) Ce ne sont pas des supporteurs de l’OM, ils n’ont pas de place dans la société actuelle. Et nous comme club, quelle que soit leur participation à ce type d’événements à domicile ou à l’extérieur, on doit faire notre possible pour éviter que ces personnes nous soient associées. Ils n’ont pas de place, ni dans la société ni dans l’Olympique de Marseille.

Pour l'instant, aucune mesure forte n'a été prise, que ce soit par les institutions ou par les clubs eux-mêmes.