“C’est inquiétant pour l’OM…”, Riolo pointe deux joueurs du doigt !

Treizième de Ligue 1 après 12 journées (mais avec un match de retard), l’Olympique de Marseille connaît un début de saison extrêmement compliqué. L’arrivée de Gennaro Gattuso ne porte pour l’instant pas ses fruits.

En s’inclinant sur la pelouse du RC Lens avant la trêve internationale (1-0), l’OM a vu les places européennes s’éloigner encore un peu plus. Objectif annoncé du club, le top 4 est désormais à 7 points, même si les Phocéens comptent toujours un match en retard à jouer face à l’Olympique Lyonnais le 6 décembre prochain.

Une chose est sûre, les hommes de Gennaro Gattuso devront proposer autre chose pour remonter au classement, notamment offensivement. Pour rappel, l’OM n’est que la 14ème attaque de Ligue 1 et ni Pierre-Emerick Aubameyang ni Vitinha ne répondent aux attentes. Coïncidence ou pas, Jean-Pierre Papin, conseiller de Pablo Longoria, avait expliqué il y a quelques jours que “les attaquants ne travaillaient pas assez, c’est un constat qui vaut pour tous les clubs, dont l’OM“, avait lâché l’ancien Ballon d’Or. Un message à destination des deux joueurs précédemment cités ? Sur les ondes de RMC, Daniel Riolo y voit une pique non dissimulée de JPP.

“Si Papin le dit, c’est que c’est vrai”

Il a des yeux, il connait le ballon. J’ai juste envie de lui dire, fais bosser Vitinha, fais bosser Aubameyang, lance le journaliste de l’After Foot. Si c’est dans ton pouvoir, fais-les bosser. Parce que si tu dis ça, c’est que t’es en train de constater que ces mecs-là ne bossent pas assez ou qu’ils n’ont pas envie de bosser. Ils ne font pas ce que toi tu faisais. C’est-à-dire qu’ils ne doublent pas les séances, ils ne restent pas 1 heure après. Si Papin le dit, c’est que c’est vrai. C’est inquiétant pour l’OM, c’est inquiétant pour notre championnat.

Recruté pour prendre les rênes de l’attaque olympienne, Pierre-Emerick Aubameyang ne compte qu’un seul but en Ligue 1. De son côté, Vitinha, pas avare d’efforts, mais maladroit, n’a toujours pas réglé ses problèmes de finition.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.