Arsenal -Lens : 6-0, un ancien Gunner évoque un “syndrome” !

Dans un match crucial pour son avenir européen, le RC Lens a complètement coulé à Arsenal lors de la première période. Les joueurs de Franck Haise ont encaissé cinq buts en une mi-temps.

Avec le succès du PSV Eindhoven sur la pelouse du FC Séville un peu plus tôt dans la soirée (2-3), les Sang et Or n'avaient pas d'autres choix que d'aller chercher un deuxième exploit face à Arsenal, cette fois-ci à l'Emirates Stadium. “Il faut hausser le niveau sur tous les aspects du jeu, pour se mettre au moins au niveau d'Arsenal“, avait demandé Franck Haise à ses hommes en conférence de presse.

La réalité du terrain a été toute autre puisque les nordistes ont encaissé quatre buts en moins d'un quart d'heure entre la 13ème et la 27ème minutes de jeu. Martin Odegaard est même venu enfoncer encore un peu plus le RC Lens dans le temps additionnel de la première période. Sur le plateau du Canal Champions Club, David Ginola a pointé du doigt l'attitude des Sang et Or : “Sur un but, ils sont deux contre six dans la surface. Il y a la qualité du niveau d'Arsenal, ça, on le savait, mais côté Lensois, il faut être beaucoup plus dur“, a lancé l'ancien joueur de l'équipe de France.

6 tirs cadrés, 5 buts

Également présent sur le plateau, l'ancien Gunner Samir Nasri parle même d'un “syndrome du petit” du côté de l'actuel 6ème de Ligue 1 “En plus du talent des Gunners, il y a ce syndrome du petit qui vient jouer chez le grand et qui est impressionné par ce qu'il se passe, estime l'ex-marseillais. On sent de la crainte chez les Lensois.

Ce résultat met fin aux chances des Sang et Or de disputer les phases finales de la Ligue des Champions. Désormais, les nordistes devront sécuriser leur place en Europa League lors de la 6ème et dernière journée.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.