Désigné jeudi entraîneur par intérim de l'Olympique Lyonnais en remplacement de Fabio Grosso, Pierre Sage a accordé ses premiers mots en conférence de presse.

Après seulement sept matchs dirigés et une seule victoire au compteur, à Rennes, Fabio Grosso a déjà été remplacé par la direction de l'Olympique Lyonnais. Ce jeudi, le club rhodanien a mis à pied l'entraîneur italien, supplée dans la foulée par le directeur du centre de formation Pierre Sage.

Nommé par intérim, ce dernier dirigera les partenaires d'Alexandre Lacazette pour les deux prochaines rencontres de Ligue 1 contre le Racing Club de Lens, samedi soir, et l'Olympique de Marseille, mercredi prochain. Le temps que l'actuelle lanterne rouge du classement se trouve un nouveau manager. Comme relayé par nos soins, deux profils tiendraient la corde pour la succession du champion du monde 2006.

“Je ne suis pas là pour me faire plaisir”

Avant l'affiche face aux Sang et Or, le technicien de 44 ans a communiqué aux médias. L'ancien entraîneur-adjoint du Red Star ne s'attendait pas à s'installer sur le banc. “C'est bizarre d'être ici avec vous. C'est un premier exercice de ce genre, et je vais essayer d'être à la hauteur. Je suis au service de mon club (…) Ce sera vraiment une nouvelle chose et surtout une chose que je n'aurais jamais envisagée.”

S'il est évidemment prématuré de dire quel visage affichera Lyon dans deux jours, Pierre Sage prévient sur son plan de jeu. “J'aime que l'équipe ait le ballon et que les joueurs prennent du plaisir à avoir le ballon. Ça se retrouvera dans l'orientation qu'on aura sur le terrain ce samedi. L'idée sera de jouer le match, à tous les niveaux. Je ne suis pas là pour me faire plaisir. Je suis là en responsabilité.”

Avec quels hommes sur la pelouse ? “L'idée n'est pas d'avoir un groupe trop étoffé ; ce qui va compter, ce sera le mérite (…) Les joueurs ont besoin de se comprendre encore plus et que ça dure. L'idée est de gérer le quotidien et de préparer le futur pour le coach qui va arriver.” Et de prévenir ainsi sur son propre avenir : “S'il n'y a pas de lendemain, il n'y a pas de lendemain.”