Jonathan Clauss s’est exprimé sur les spécificités du contexte marseillais. Le défenseur de l’équipe de France admet avoir mis un peu de temps à appréhender l’environnement de l'OM.

En 2022-2023, Jonathan Clauss a explosé les compteurs en termes de passes décisives, avec 12 passes délivrées (et 2 buts) en 42 apparitions toutes compétitions confondues. Mais le natif de Strasbourg a également connu des périodes difficiles. En particulier après la décision de Didier Deschamps de ne pas le retenir chez les Bleus.

Jonathan Clauss a fait le bilan de sa première saison passée à l’OM dans les colonnes de L'Équipe : « J’ai vécu une première saison ici où je suis passé par tous les états : j’étais au-dessus des nuages pendant pas mal de temps, j’ai eu un creux, des difficultés mentales, des difficultés physiques, un changement de rythme de vie, puis c’est allé mieux, puis moins bien. J’ai découvert aussi des spécificités : ici, quand les supporters ne sont pas contents, ils ne sont vraiment pas contents ! Et quand ils sont heureux, ils sont vraiment super heureux ! C’est une histoire de curseur, en fait », a déclaré l'ancien Lensois.

« Il faut trouver le bon dosage sur le plan psychologique »

Jonathan Clauss sait maintenant mieux comment gérer le trop plein d’émotion inhérent à Marseille : « Il ne faut pas trop monter le curseur parce que si tu perds trois jours après, il redescend très vite, mais il ne doit pas dégringoler non plus parce que psychologiquement, ça devient très compliqué. Si vous n’êtes pas stable et fort psychologiquement, c’est trop dur à gérer. Quand je me lance dans un truc, je le fais à 2 000 %, le moindre impact, je le ressens. Ça se voit sur mon visage, dans mon attitude. Plein de gens me disaient : “Jo, essaie de jauger tes émotions.” Il faut trouver le bon dosage sur le plan psychologique parce que la vie à l’OM, c’est dingue ! »

En un an et demi, Jonathan Clauss a eu le temps de vivre des épisodes assez marquants. Cela a notamment été le cas au mois de septembre avec la démission de Marcelino, suite à la fameuse réunion avec les dirigeants des groupes de supporters.