OL : “A-t-il toutes ses facultés mentales ?” Cherki massacré par un champion du monde

Ces dernières heures, la presse n'a pas été tendre avec Rayan Cherki. Dans le naufrage de l'Olympique Lyonnais à Marseille mercredi soir, le milieu offensif a livré une prestation particulièrement décevante, étant même à l'origine de l'ouverture du score de l'OM.

Censé éclairer le jeu lyonnais dans ce rôle de n°10, Rayan Cherki est davantage un poids pour son équipe lorsqu'il est sur le terrain. Entre mauvais choix, repli défensif douteux et attitude désinvolte, rien ne va pour le Bleuet cette saison. Sa prestation au stade Vélodrome est également à oublier.

Dans l'After Foot, Daniel Riolo avait particulièrement secoué le jeune français, en expliquant notamment qu'il “n'avait pas la moitié du cerveau d'Hatem Ben Arfa“, lui conseillant même “d'aller faire un five avec ses amis“. Son collègue sur RMC, Christophe Dugarry n'a pas été tendre non plus à propos du joueur formé à Lyon.

“Il n'a rien à faire sur un terrain”

Je me pose la question: est-ce que ce garçon a toutes ses facultés mentales ? lance l'ancien attaquant. Quand ça fait des mois et des mois que tu es incapable de modifier ta façon de jouer et que tu reproduis match après match les mêmes bêtises, les mêmes erreurs, le même comportement, la même façon ridicule de jouer au football à l’OL. Je me demande si le gamin a toutes ses facultés pour analyser, réfléchir. Quels sont les gens qui sont autour de lui ? Il n’a personne autour de lui pour lui dire ce qu’il se passe. Il ne le voit pas, et il continue à jouer de la même façon. Je trouve que même sur le match d’hier, c’est encore pire que ce qu’il a montré depuis le début de la saison. C’est affligeant. S’il ne change pas d’attitude, il n’a rien à faire sur un terrain, avec une équipe qui est relégable.

Lors de son arrivée, Pierre Sage l'a installé dans son rôle de prédilection, derrière l'attaquant, mais ses performances sont toujours aussi indigestes.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.