Bordeaux : “Imbécile”, “manque d’humilité”, le coach d’Angoulême accuse les Girondins

Ce samedi, les Girondins de Bordeaux se sont imposés, non sans difficulté, sur la pelouse d'Angoulême dans le cadre du 8ème tour de la Coupe de France (0-1), dans un match particulièrement tendu sur les bancs de touche.

Déjà très poussifs lors de leur entrée en lice face à Canet Roussillon au tour précédant, les Girondins de Bordeaux ont une nouvelle fois été à la peine à Angoulême, s'imposant par la plus petite des marges grâce à un but en tout début de rencontre de Jean Marcelin. Après deux défaites consécutives en championnat, le club au scapulaire, actuel 17ème et relégable en Ligue 2, a malgré tout renoué avec le succès.

Le plus marquant dans ce duel n'était pas vraiment le niveau de jeu affiché par les deux équipes, mais bien la tension qui régnait entre les deux bancs. À plusieurs reprises, le coach d'Angoulême, David Giguel s'est pris le bec avec des joueurs ou des membres du staff bordelais. Après le coup de sifflet final, ce dernier s'est payé tour à tour le défenseur Clément Michelin et le coach Albert Riera.

“Il manque d'humilité dans tout ce qu'il dégage”

On savait que Michelin était très mauvais dans le jeu dans son dos, il est très mauvais aussi d’ailleurs dans son comportement. C’est un imbécile“, a-t-il lancé à propos du défenseur qui, si l'on en croit les informations rapportées par Sud-Ouest, n'aurait pas apprécié le chambrage à la pause.

David Giguel a ensuite pointé du doigt le comportement d'Albert Riera, qui en a pris pour son grade. “J’aurais bien voulu qu’on les élimine car il manque d’humilité dans tout ce qu’il dégage, dans sa communication. Dans sa conférence de presse d’avant match, il nous a très peu respectés. Il pensait qu’il arrivait dans un village où il y aurait une fête, et qu’eux étaient un grand club.” Le petit poucet a sorti les crocs.

Rappelons tout de même que David Giguel ne jouit pas d'une bonne réputation dans son championnat, certains de ses comportements étant souvent critiqué.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.