OM : un problème avec les deuxièmes mi-temps, l’aveu d’un cadre

Actuellement sur une série de quatre victoires consécutives en Ligue 1, l'Olympique de Marseille est souvent sujet à une baisse de régime en seconde période, et ce, depuis quelque temps.

Sur la pelouse de la Mosson ce mercredi soir, les joueurs de Gennaro Gattuso ont l'occasion d'enchaîner un cinquième succès de rang en championnat, ce qui permettrait aux Olympiens de terminer l'année 2023 sur une très bonne note et surtout très proche du podium. En marge de cette 17ème journée, l'OM pointe à la sixième place, à quatre points de l'AS Monaco, troisième.

Pour cela, les coéquipiers de Pierre-Emerick Aubameyang devront se montrer constants durant 90 minutes, chose qu'ils sont rarement parvenus à réaliser ces dernières semaines. Souvent maître de leur sujet dans le premier match et devant au score, les Marseillais lèvent le pied et se compliquent la tâche, comme on a pu le voir à Lorient (2-4) ou face à Clermont ce week-end (2-1). Interrogé sur ce problème récurrent, Samuel Gigot a tenté de donner une explication en conférence de presse.

“On a du mal à se mettre dedans”

Les débuts de 2e mi-temps, on a du mal à se remettre dedans, en termes d’intensité, juge le défenseur français. Les équipes s’adaptent aussi à nous. Il faut que l’on continue d’aller de l’avant. Mais je veux retenir qu’on ne gagnait pas ces matchs avant.

Des propos qui font écho à ceux de son compère de l'axe Leonardo Balerdi, après la victoire face à Clermont. “ On l’a dit avant, c’est toujours la même chose. Il faut mettre plus d’intensité dans la deuxième mi-temps, parce que ça ne peut pas arriver toutes les fois de jouer la deuxième mi-temps comme ça. La raison ? Je pense qu’aussi peut-être c’est la fatigue.”

Face à des équipes plus solides, ce genre de temps faible pourrait se payer cash pour les Phocéens.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.