“La Ligue saoudienne n’est pas pire que la Ligue 1”, le gros tacle de Ronaldo

Lors de la cérémonie des Globe Soccer Awards ce vendredi, Cristiano Ronaldo a donné son avis sur le niveau du championnat saoudien. Le Portugais ne s'est pas privé d'envoyer une balle perdue à la Ligue 1 par la même occasion.

Cristiano Ronaldo continue de cartonner en Saudi Pro League, lui qui mène la danse au classement des buteurs cette saison avec 19 réalisations en seulement 17 rencontres. Son équipe d'Al-Nassr, deuxième au classement, compte sept points de retard sur le leader Al-Hilal après 19 journées.

Dans le Golfe depuis plus d'un an et premier joueur à avoir fait le grand saut, l'international portugais a évoqué le niveau grandissant du championnat suite aux arrivées des stars venues d'Europe. D'après le quintuple Ballon d'Or, la Saudi Pro League est désormais supérieure à la Ligue 1, comme il l'a confié lors de la cérémonie des Globes Soccer Awards.

“Nous sommes déjà meilleurs que le championnat français”

La Ligue saoudienne n'est pas pire que la Ligue 1, a lancé l'ancien joueur du Real Madrid. La Saudi Pro League est plus compétitive que la Ligue 1. Je peux le dire après un an passé là-bas, nous sommes déjà meilleurs que le championnat français maintenant. Je suis heureux, lorsque j’ai pris la décision de venir ici, personne n’y croyait. Mais c’est le passé et ça n’a plus d’importance. Maintenant, le plus important c’est que le championnat grandisse. Les joueurs ont envie de venir ici parce qu’ils savent que la ligue est compétitive et que le monde entier regarde le championnat. Si de grands joueurs souhaitent venir ici, ils seront les bienvenus.

À classement égal, la formation d'Al Taawon, quatrième de Saudi Pro League, serait donc supérieure à l'AS Monaco ? Al-Hilal au PSG ? Damac pourrait-il battre le LOSC ? Al-Ettifaq le RC Lens ? On est tout de même en droit d'en douter, mais CR7 est simplement dans son rôle de promotion du championnat saoudien.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.