OM : la déclaration surprenante de Clauss après l’élimination

L'Olympique de Marseille a vu son parcours en Coupe de France prendre fin face au Stade Rennais dimanche soir (1-1, 9-8 tab). Au coup de sifflet final, Jonathan Clauss a pourtant semblé se satisfaire de la prestation de l'équipe.

Malgré l'ouverture du score de Jordan Veretout et un pénalty stoppé par Pau Lopez avant la mi-temps, l'OM n'est pas parvenu à repartir avec la qualification du Roazhon Park lors du dernier match des 16es de finale de Coupe de France. Une défaite malheureusement prévisible pour les Phocéens, entre le niveau de jeu proposé ces dernières semaines et la dizaine d'absents en raison de la CAN et des blessures.

Auteur d'une performance moyenne, Jonathan Clauss a livré ses impressions après la rencontre. De manière assez surprenante, le latéral droit de l'équipe de France voit une équipe en progrès, estimant même qu'il n'y avait “rien d'alarmant“.

“On avance malgré tout”

Ce qu'il a manqué ? Je ne sais pas. On avance malgré tout, a jugé l'ancien lensois. Peut-être pas assez vite, mais on avance quand même. Il y a des nouveaux joueurs, on les intègre du mieux qu'on peut et le plus rapidement possible. Mais il faut qu'on pense tous le même football pour avancer rapidement. Ce soir, on n'a pas été ridicules. On perd le match, malheureusement, mais on n'a pas été ridicules dans l'ensemble. On va essayer de retenir les choses positives. Les autres, on va en discuter. Il n'y a rien d'alarmant, mais il va falloir appuyer sur l'accélérateur.

Il y a malgré tout de quoi s'inquiéter puisque les Olympiens pointent à la 7ème place de Ligue 1 et reçoivent l'AS Monaco ce week-end. De plus, Bilal Nadir, l'un des rares milieu de terrain disponible, et Amir Murillo, ont rejoint l'infirmerie. La fin de saison s'annonce particulièrement longue dans la cité phocéenne tant les motifs d'espoir semblent minimes.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.