Mercato - Nantes, OM : l’aveu de Gourvennec sur Merlin

Sauf énorme retournement de situation, Quentin Merlin devrait s'engager avec l'Olympique de Marseille dans les prochaines heures. Le latéral gauche est actuellement dans la cité phocéenne pour passer sa visite médicale.

Après plusieurs changements de pistes et divers contretemps, l'OM tient enfin le successeur de Renan Lodi, vendu contre toute attente à Al-Hilal seulement quelques mois après son arrivée à Marseille. Les dirigeants olympiens se sont mis d'accord avec leurs homologues nantais pour le transfert de Quentin Merlin contre un chèque de 12 millions d'euros bonus compris.

Alors que la signature de Valentin Rongier en 2019 s'était avérée particulièrement difficile à conclure, les Canaris ont accepté de lâcher leur joueur avant même d'avoir officialisé la venue de son successeur, qui pourrait être Massadio Haidara, le latéral polyvalent du RC Lens. En conférence de presse, Jocelyn Gourvennec a confirmé le départ de Merlin vers l'OM, assurant qu'il était difficile de lutter face aux grosses écuries du championnat.

“C'est toujours délicat de fermer la porte à un joueur”

Quand on est un club comme le FC Nantes, à l’instar de 80% des clubs français, et qu’un gros club français se met sur un de vos joueurs, c’est terminé, a lancé le technicien français. Le joueur, on l’a perdu. Jusqu’au bout, Quentin est resté pro même s’il a vécu des moments plus compliqués ces derniers jours. J’ai conscience qu’il y a des soucis plus graves… C’est toujours délicat de fermer la porte à un joueur car au final, le joueur est impacté et personne n’est gagnant.

L'OM pourrait officialiser la signature de Merlin dans la soirée, mais le Français ne pourra pas participer à la rencontre face à l'AS Monaco samedi soir. Pour être inscrit à temps, il aurait fallu que le transfert soit bouclé avant jeudi 23h59. Par conséquent, c'est sans doute l'autre recrue, Ulisses Garcia, qui devrait débuter.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.