Mercato - Rennes : Stéphan annonce un départ !

En marge de la réception de Montpellier dans le cadre de la 20ème journée de Ligue 1, Julien Stéphan était présent en conférence de presse ce jeudi. Le technicien français a notamment fait le point sur un dossier chaud de cette fin de mercato.

Sur une série de trois victoires consécutives en Ligue 1, Rennes a entamé sa remontée au classement. Les Bretons pointent désormais à la neuvième place, à cinq points des places européennes. Malgré la perte de Nemanja Matic, qui a pris la direction de l'Olympique Lyonnais, les dirigeants rennais ont accueilli deux bons joueurs du championnat, en devenir mais déjà bien établis : Azor Matusiwa (ex-Reims) et Alidu Seidu (ex-Clermont).

Face aux médias, Julien Stéphan s'est exprimé sur ses deux nouvelles recrues. “Ils viennent compléter par des caractéristiques différentes l'effectif à disposition, c'est-à-dire que l'un comme l'autre ont des qualités d'agressivité et de puissance naturelles, a confié le technicien français. Pas de taille, mais ils compensent par une agressivité importante, par de la dimension athlétique sur l'engagement, aussi sur la vélocité. Ce sont des joueurs très dynamiques qui vont vite, qui sont puissants, donc ça vient compléter les profils dans l'effectif depuis le début de saison.

Stéphan confirme le départ d'Assignon

L'entraîneur rennais a annoncé, par la même occasion, le départ de Lorenz Assignon, dont la signature à Burnley devrait être officialisée avant minuit. “Par rapport au début de saison ou Lorenz avait la quasi-certitude de jouer beaucoup de matches, il se trouve que l'arrivée d'Alidu pouvait changer la donne, donc je ne sais pas où il va aller, mais il est sur le départ. On aura deux latéraux à droite, comme à gauche, comme quatre défenseurs axiaux, et donc l'idée c'est de faire jouer à plein la concurrence dans tous les secteurs de jeu, que chacun se tire la bourre pour pouvoir augmenter son niveau de performance“, a précisé Stéphan.

Le montant de l'opération devrait s'élever à une dizaine de millions d'euros.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.